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Julia Hountou

Critique d'art et curatrice / Docteure en Histoire de l'art / Pensionnaire à l'Académie de France à Rome 2009-2010
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JocJonJosch

JocJonJosch

L'EPAC S'EXPOSE - EXPOSITION COLLECTIVE

Julia Hountou April 13, 2013

Le Manoir, Martigny (CH), 13 avril - 19 mai 2013

Curatrices : Julia Hountou & A. Jean-Richard Largey.

Sélection de travaux des étudiants de l’Ecole Professionnelle des Arts Contemporains (EPAC), l’un des premiers instituts de formation à la Bande Dessinée et au Game art en Suisse.

Artistes : Aimé Salamin, Alain Bardet, Benoît Schmid, Cécile Giovannini, Céline Bidlingmeyer, Charlotte Beuret, Christophe Thomas, Clément Di Chirico, David Brülhart, Dexter Maurer, Dimitri Christofis, Elena Rusca, Eligio Membrez, Emile Roduit, Emilie Vuilleumier, Florent Pirard, Florent Roh, Frédéric Millioud, Gautier Rebetez, Joël Schopfer, Johan Nicolussi, Jonathan Brantschen, Jordan Espagne, Julien Schmidt, Julien Simon-Vermot, Kévin Péclet, Loïc Zanfagna, Marie-Cécile Favre, Michaël Terraz, Othmane Loulidi Sââd, Ramiz Morina, Swan Keller, Thomas Nicollin, Ya-Wen Li, Yi-Ju Tsai, Yvo Suagua.


Saluons la volonté de l'école - une des références dans l'enseignement de l'image narrative en Suisse - d'ouvrir de nouvelles voies de formation ; récemment, le diplôme de Game art a été créé. Soucieuse de qualité et d'innovation, elle initie des pistes dans l'expérimentation qui permettent à ses étudiants de poursuivre leurs études au-delà des diplômes habituels. La force de l'école tient aussi aux relations étroites qu'elle entretient avec les professionnels du monde de l'art : galeristes, directeurs de festival de BD, éditeurs… Solidement ancrée dans son environnement local, elle développe par ailleurs un programme ambitieux à l'international et contribue ainsi de manière créative à la renommée du Valais (CH).

Aujourd'hui, cette exposition collective prouve si besoin est, l'ouverture de l'établissement à un public non spécialisé mais désireux de découvrir la diversité des pratiques artistiques contemporaines. Par le biais de planches de bandes dessinées, d'illustrations, de peintures, de graphisme, de gravures, de photographies, de Game art et de films d'animation, elle offre l'occasion de pénétrer dans l'univers respectif des étudiants issus des différentes filières enseignées, au savoir-faire desquels elle rend hommage. La scénographie, spécifiquement conçue pour l'événement, permet aux visiteurs de parcourir ces mondes fantastiques et singuliers et reflète la philosophie de l'institution qui privilégie liberté et créativité. En effet, chacune des sections qui s'enchaînent révèle des genres et des styles tout à fait variés.

Faute de pouvoir dévoiler l'intégralité des travaux, nous avons sélectionné les œuvres les plus représentatives de chaque étudiant ou ex-étudiant afin de souligner la maîtrise artistique et technique de chacun. Nous souhaitons ainsi mettre à l'honneur ces microcosmes insolites, peuplés d'êtres poétiques, cocasses, étranges, parfois inquiétants ou chimériques, qui se développent au sein de leur l'imaginaire.

L'exposition présente une palette large et libre de disciplines et de pratiques artistiques contrastées. Jouant des techniques les plus diverses, ces jeunes artistes créent des mondes étonnants. Leur travail vise à élaborer un univers propre, nourri de toutes les expériences visuelles et plastiques qu'ils ont assimilées. Concepteurs de rêves, extravagants alchimistes, ces plasticiens libèrent l'imagination. Les images qu'ils produisent racontent des histoires qui nous touchent, nous font rire, nous bouleversent et nous font voyager dans les songes et les désirs qui les animent. Beauté et poésie constituent la richesse de leurs créations. Si différents soient-ils, tous ont en commun cette maîtrise des mises en scène oniriques. Pétri d'humour et d'ingénuité, chacun d'eux propose des saynètes inventives particulièrement touchantes, à même d'interpeller chacun de nous.

Chaque étape du parcours possède un agencement et une ambiance uniques. Réceptacle du processus créatif, le papier vient habiller les murs du Manoir, en écho à la page blanche du créateur, à la toile vierge des peintres, au papier photosensible où la photographie viendra s'imprimer… Les artistes ont en effet eu la liberté d'intervenir à la peinture, à l'encre, au crayon, au fusain, au pastel… sur les lés de papier mis à leur disposition afin de prolonger les œuvres exposées.

Les bandes dessinées ou dessins noir et blanc sont quant à eux présentés dans les corridors du Manoir en dialogue avec le carrelage bicolore de la bâtisse. Ce sol à damier rappelle lui-même la perspective académique tout en évoquant l'échiquier, miroir du monde, fait d'ombre et de lumière.

L'une des caractéristiques majeures d'une œuvre d'art réside dans sa capacité à surprendre le spectateur, à bousculer sa perception et ses habitudes. Tel est bien le cas avec ces images étonnantes mises au service d'histoires à la fois originales et ludiques, universellement accessibles.

Julia Hountou, avril 2013

David Brülhart

David Brülhart

Li Ya Wen

Li Ya Wen

Dexter Maurer

Dexter Maurer


CATALOGUE DE L’EXPOSITION L’EPAC S’EXPOSE

Couverture

Couverture

Catalogue édité par le Manoir en collaboration avec l'EPAC, Martigny, 2013, 44 pages.

Direction de publication : Mads Olesen.

Textes : M. Olesen, Julia Hountou, A. Jean-Richard Largey, Patrizia Abderhalden.

Graphisme : Patrice Zeltner, Stéphane Siviero, Ya-Wen Li.

Imprimé au Centre Rhodanien d'impression SA en mars 2013 à 500 ex.

 Prix CHF 25.-

Infos


PRESSE

Julia Hountou, Exporevue

Julia Hountou, PerformArts

Cyclo Magazine culturel du Crochetan, n°4 , janv.-juin, pp. 18-19

“L'agenda” de Canal 9 - 02 mai 2013 - Reportage sur YouTube

 Article dans Le Nouvelliste, 18 avril 2013


EXPOSITION

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In Art Contemporain, Exposition, Publication, Photographie, Peinture, Dessin Tags Aimé Salamin, Julia Hountou, Exposition, exposition collective, exposition, exhibition, collective exhibition, EPAC, Wallis, Switzerland, Alain Bardet, Benoît Schmid, Cécile Giovannini, Céline Bidlingmeyer, Charlotte Beuret, Christophe Thomas, Clément Di Chirico, David Brülhart, Patrizia Abderhalde, Patrizia Abderhalden, Mads Olesen, Dexter Maurer, Dimitri Christofis, Elena Rusca, Eligio Membrez, Emile Roduit, Emilie Vuilleumier, Florent Pirard, Florent Roh, Frédéric Millioud, Gautier Rebetez, Joël Schopfer, Johan Nicolussi, Jonathan Brantschen, Jordan Espagne, Julien Schmidt, Julien Simon-Vermot, Kévin Péclet, Loïc Zanfagna, Marie-Cécile Favre, Michaël Terraz, Othmane Loulidi Sââd, Ramiz Morina, Swan Keller, Thomas Nicollin, Ya-Wen Li, Yi-Ju Tsai, Yvo Suagua, école d'art, art, BD, illustration, Manoir de Martigny, Martigny, Public, public, publication
michelbonvin29242.0x1600.jpg

VUES / BLICK - Michel Bonvin - Photographies 2008-2012

Julia Hountou February 2, 2013
Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Vues / Blick - Michel Bonvin - Photographies 2008-2012, Galerie de la Grenette, Sion (Suisse), 02 fév.-10 mars 2013.

"Né en 1978 à Sion, Michel Bonvin vit et travaille actuellement entre l'Allemagne et la Suisse. L'exposition présentée ici porte sur l'ensemble de ses préoccupations artistiques : son travail personnel sur le paysage, sur l'architecture, ses travaux de commande en collaboration avec des designers, des artistes, des graphistes, des architectes et, pour la première fois, une sélection d'images de son quotidien Am Sonntag. La scénographie est conçue tel un itinéraire autobiographique réunissant les différentes facettes de ce photographe valaisan, installé à Berlin depuis 2009.
A travers un mélange des codes (travaux personnels et commandes) alternant photographies construites et scènes saisies sur le vif, Michel Bonvin nous entraîne dans le quotidien berlinois et valaisan, en se jouant parfois des clichés culturels et identitaires. Le visiteur est constamment balloté entre les moeurs valaisannes (convivialité, tradition vinicole...) et la culture berlinoise (design, mode, vie nocturne...).
À l'ère de la multiplication et du développement massif des moyens de transport tendant à annihiler la distance et le temps qui séparent les lieux, le photographe interroge également la notion de mobilité à travers des univers, des contextes et des atmosphères photographiques distincts. Au fil des pièces, les images s'enchaînent : aux serveuses plantureuses de l'Allemagne rurale succèdent de somptueux paysages helvétiques tandis que le délicat minaret juché sur le toit de la maison Suchard à Neuchâtel contraste avec une vue plongeante sur Las Vegas, un arbre solitaire au pied du Piton des neiges sur l'île de la Réunion ou encore d'énigmatiques architectures sonores situées sur la côte sud de l'Angleterre ... Par ces associations visuelles fécondes, Michel Bonvin joue sur la perte de repères et brouille les pistes : le monde se lit à travers une multitude de points de vue, d'un extrême à l'autre mais toujours avec le même regard, rigoureux et obsessionnel. (...)
Ses photographies constituent ainsi le reflet de notre société profondément plurielle. Elles mettent en tension plusieurs territoires et nous incitent à réfléchir aux différentes pratiques, valeurs, esthétiques et sensibilités. Posant la question du rapport à autrui, du particulier et de l'universel, cette approche métissée nous convie à questionner notre propre construction culturelle, dans notre singularité et notre relation au monde.”
Extrait du texte de Julia Hountou, commissaire de l'exposition, Galerie de la Grenette, Sion (Suisse), 02 fév.-10 mars 2013.


PRESSE

Dossier de presse de l’exposition : PDF

Cyclo Magazine culturel, n°1,  sept. 2013, pp. 16-19 : PDF  

Nouvelliste

In Exposition, Photographie, Publication Tags Julia Hountou, publication, Photographie, Photography, contemporary photography, Crochetan, Théâtre du Crochetan
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CHRISTIAN LUTZ - AUX DEPENS DU RÉEL

Julia Hountou July 1, 2012

Texte de Julia Hountou. Éd. Musée de Bagnes (CH), 208 pages, 22 × 28 cm.

Un livre, édité par le Musée de Bagnes, accompagne l’exposition de Christian Lutz.
Celui-ci présente sept séries d’images intitulées :
— Balkans / Macédoine, Bulgarie, Albanie, Turquie, Grèce, Roumanie, Bosnie / 1995-2002
— Bahia / Salvador de Bahia, Brésil / 1999-20001
— Outwest / Oregon, Etats-Unis / 2006-2008
— Mourides / Sénégal / 2008-2009
— Protokoll / 2003-2006
— Tropical Gift / Nigeria / 2009-2010
— Vegas / Las Vegas, Etats-Unis / 2011

Préférant le terme de « monographie » à celui de « rétrospective » et celui de « série » à « chapitre », Christian Lutz perçoit son travail comme un processus, un mouvement.
En fin d’ouvrage, Julia Hountou, docteure en histoire de l’art, se penche elle sur le travail de Christian Lutz sous le titre « Christian Lutz, un ouvreur de brèches / Du documentaire humaniste à la fictionnalisation du réel » (pp. 185-200) :

« Intransigeant et rigoureux, le «regard» documentaire de Christian Lutz livre depuis plus de quinze ans des observations significatives sur la condition humaine. (…) Ses photographies de 1995 à aujourd’hui, sélectionnées pour cet ouvrage, se présentent tel le parcours cohérent d’un auteur documentaire dont la conscience politique ne cesse de s’affûter.
L’itinéraire proposé s’organise en sept séries photographiques agencées de manière à révéler l’évolution de la démarche.

Dans les trois premières, relatives à ses séjours dans les contrées balkaniques (1995-2002), au coeur de Bahia (1999-2001) et dans le quotidien d’éleveurs de bétail nord-américains de l’Oregon (2006-2008), les photographies se succèdent dans un flot social empreint de lyrisme, révélant la poésie du quotidien. Les sujets anonymes se muent en protagonistes de l’histoire que chaque image raconte. Son intérêt pour les particularismes humains l’amène également à s’immiscer dans la communauté mouride sénégalaise (2008-2009) où il explore le pouvoir religieux. Dans le même temps, il se consacre aux codes liés au pouvoir politique dans la série Protokoll (2003-2006) qui traduit son engagement. De retour en Afrique, il se penche sur les conséquences écologiques et sanitaires désastreuses de l’exploitation pétrolière au Nigeria (2009-2010), avant de poursuivre son parcours photographique aux Etats-Unis, à Las Vegas (2011) où il explore cette fois la face cachée de la ville et révèle les stigmates d’une logique économique implacable. En mettant en lumière diverses valeurs dans ses photographies, il questionne notre positionnement. (…) »

Extrait du texte de Julia Hountou

Exposition, 01 juillet - 09 septembre 2012, Musée de Bagnes (CH)

In Exposition, Photographie, Publication Tags Julia Hountou, Photographie, Photography, contemporary photography, exhibition, Exposition, exposition, valais, Valais, Suisse, publication, Public, public
TURBULENCES VIDEO Couv. n° 76 jlt 2012.jpg

HERZ AUS GLAS - UN VOYAGE HYPNOTIQUE PARMI SONS ET COULEURS

Julia Hountou July 1, 2012
Turbulences Vidéo, n° 76, juillet 2012, sommaire, p. 6
Turbulences Vidéo, n° 76, juillet 2012, sommaire, p. 70
Turbulences Vidéo, n° 76, juillet 2012, sommaire, p. 71
Turbulences Vidéo, n° 76, juillet 2012, sommaire, p. 72
Turbulences Vidéo, n° 76, juillet 2012, sommaire, p. 73
Turbulences Vidéo, n° 76, juillet 2012, sommaire, p. 74
TURBULENCES VIDEO n° 76 jlt 2012 pp 70-75_Page_6.jpg

Herz aus Glas un voyage hypnotique parmi sons et couleurs

Y. Barman, conception, composition, trompette, computer

C. Regamey : percussions, sampler, objets en verre

F. Mento : computer, live sampling

J. Morisod, C. Raccio & F. Erba

Traitement d'image en temps réel, télévisions

M. Gianinetti : conception des interactions visuelles

Lire sur Turbulences Vidéo, n°76, juillet, pp. 70-75 : PDF / Exporevue / PerformArts / Extrait sur YouTube

In Art Contemporain, Musique, Performance, Publication Tags Julia Hountou, julia hountou, vidéo, musique, Yannick Barman, Turbulences vidéo, revue, art, art contemporain, performance, live

INFORMER ET INTERPELLER : LES TITRES DANS LES ACTIONS DE GINA PANE

Julia Hountou January 1, 2012

JULIA HOUNTOU, “INFORMER ET INTERPELLER : LES TITRES DANS LES ACTIONS DE GINA PANE”, in LA FABRIQUE DU TITRE, NOMMER LES OEUVRES D’ART (SOUS LA DIRECTION DE P. M. DE BIASI, M. JAKOBI, S. LE MEN) ÉD. CNRS, PARIS, 2012, 458 p.; pp. 319-346.

(Textes issus d'un séminaire de recherche ITEM-CNRS organisé entre 2007 et 2009)

RÉSUMÉ DE L’ARTICLE DE JULIA HOUNTOU, « INFORMER ET INTERPELLER : LES TITRES DANS LES ACTIONS DE GINA PANE » :
L’APPROCHE DES TITRES DES ACTIONS DE GINA PANE EST INTÉRESSANTE SOUS PLUSIEURS ASPECTS, ET NOTAMMENT EN RAISON DE LEURS LIENS PARFOIS COMPLEXES AVEC L’ŒUVRE ELLE-MÊME. 

APRÈS UNE PRÉSENTATION DE L’ARTISTE ET DE SES PROCESSUS CRÉATIFS, NOUS ABORDONS L’ÉTUDE PROPREMENT DITE DES TITRES DE SES ACTIONS. 

ILS ONT ÉTÉ CLASSÉS EN FONCTION DE LEURS AFFINITÉS ET DE LEUR INTENTIONNALITÉ SOUS-JACENTE. 

ELÉMENTS CONSTITUTIFS DE L’ŒUVRE, MÉDIUMS ACTIFS ENTRE L’ARTISTE ET LE PUBLIC, LES TITRES DES ACTIONS DE GINA PANE EN EXPRIMENT LA SUBSTANCE ET CLARIFIENT SON INTENTION. 

NOUS VERRONS COMMENT CERTAINS DE SES TITRES METTENT LE PROCESSUS D’ÉCHANGE EN ÉVIDENCE. 

SI QUELQUES TITRES INTRIGUENT PAR LEUR CARACTÈRE ÉNIGMATIQUE, VOIRE PARADOXAL, NOUS ANALYSERONS COMMENT D’AUTRES EXPLICITENT CLAIREMENT LES ÉLÉMENTS FIGURANT DANS L’ACTION. 

NOUS ÉTUDIERONS AUSSI LES SOUS-TITRES QUI DÉFINISSENT LES PHASES DE SES ACTIONS ET L’USAGE DES TITRES DE DIFFÉRENTES LANGUES. 

NOUS CONSTATERONS QUE SI CERTAINS TITRES VARIENT PARFOIS EN FONCTION DE L’INTENTION DE GINA PANE, D’AUTRES PEUVENT SEMBLER « ERRONÉS ». 

ENFIN, NOUS OBSERVERONS COMMENT LES TITRES-HOMMAGES PRENNENT LEUR SOURCE AUSSI BIEN DANS L’ACTUALITÉ QUE DANS LA CULTURE ARTISTIQUE DE LA PERFORMEUSE.
///////////////////////////////////////////////////////
JULIA HOUNTOU, “INFORM AND INTERPELLATE : TITLES IN GINA PANE’S ACTIONS”
TITLES’ APPROACH OF GINA PANE’S ACTIONS IS INTERESTING UNDER NUMEROUS ASPECTS, ANDNOTABLY IN REASON OF THEIR CONNEXIONS, SOMETIMES COMPLEXE, TOWARD THE WORK ITSELF. 

AFTER A PRESENTATION OF THE ARTIST AND HER CREATION PROCESS, WE GET ONTO THE STUDY OF HER ACTUAL ACTIONS’ TITLES. 

THEY HAVE BEEN CLASSIFIED ACCORDING TO THEIR AFFINITIES AND THEIR UNDERLYING INTENTIONALITY. 

CONSTITUENTS’ ELEMENTS OF THE WORK, ACTIVE MEDIUMS BETWEEN THE ARTIST AND THE PUBLIC, GINA PANE’S ACTIONS’ TITLES EXPRESS THE SUBSTANCE AND CLARIFY HER INTENTION. 

WE WILL SEE HOW CERTAIN OF HER TITLES HIGHLIGHT THE EXCHANGE PROCESS. 

IF SOME TITLES INTRIGUE BY THEIR ENIGMATIC CHARACTER, OR EVEN NOT TO SAY, PARADOXICAL, WE WILL ANALYZE HOW OTHERS CLEARLY EXPLAIN THE ELEMENTS FEATURING IN THE ACTION. 

WE WILL ALSO EXAMINE THE SUBTITLES THAT DEFINE HER ACTIONS’ PHASES AND THE USE OF DIFFERENT LANGUAGES IN TITLES. 

WE WILL OBSERVE THAT IF SOME TITLES VARY AT TIMES, ACCORDING ON GINA PANE’S INTENTION, OTHERS MAY SEEM “ERRONEOUS”. 

LASTLY, WE WILL REMARK HOW THE “HOMAGE-TITLES” TAKE THEIR SOURCE AS WELL IN THE ACTUALITY AS IN THE PERFORMER’S ARTISTIC CULTURE.


Merci Michel Vignard pour votre retour dans Art Press" :

"Pour terminer, nous dirons un mot du texte de Julia Hountou sur Gina Pane. Plasticienne du body art décédée en 1990, Gina Pane a parcouru toutes les formes de l’art, des plus traditionnelles jusqu’aux installations contemporaines qu’elle nommait d’un terme qui n’est pas sans rappeler les compositions de Kandinsky, « partition ». Ses titres peuvent désigner une succession de « moments » ou des situations différentes qui marquent un work in progress, comme dans Terre protégée I, II et III ou dans la série Projet du silence (du I au IV).

Ces œuvres sont accompagnées de commentaires rédigés en français, en italien, parfois en anglais,  et peuvent être modulées d’une performance à l’autre. Si Death control (juin 1974) travaille à partir des derniers moments de la mère de l’artiste, Death control-Transit (23 janvier 1975), suggère plus explicitement par le mot transit un passage de la mort à la vie à travers le deuil mais aussi à travers l’universalité du passage de la vie à la mort. Ironie de l’histoire, les titres de Gina Pane retrouvent dans la nomination d’un instant la valeur originelle indicielle qu’ils avaient au 17e siècle pour accompagner le spectateur au cœur de l’expérience esthétique de l’œuvre."

https://www.artpress.com/2012/09/21/sens-ou-absence-du-titre/

In art, Actions corporelles, Art Contemporain, art corporel, Histoire de l'art, Performance, Publication Tags Julia Hountou, julia hountou, Hountou Julia, Gina Pane, GINA PANE, pane gina, art actuel, Art, art corporel, corps, Action, performance, art contemporain, body, body art, années 70, Publication, publication, history of art, Histoire de l'art, histoire de l'art, France, Italiy, Italie, identité, identity, titre, CNRS, Université, Paris
Chris Rain

Chris Rain

CHRIS RAIN OU LES REMINISCENCES D'UN UNIVERS FEERIQUE ET INQUIETANT

Julia Hountou September 16, 2011

“Dans la lignée du cinéma expressionniste allemand et du surréalisme, à la lisière entre matérialité et fantastique, les photographies de Chris Rain touchent au domaine de l'impalpable. En multipliant les voiles pour mieux dissoudre le réel, effacer la réalité triviale des matières et des formes, l'artiste semble fixer ce qu'il rêve, et non ce qu'il voit. Dans ses images, fiction et fantasmes prennent corps. Tout semble possible. Objets (grues, lampadaires…) et animaux (méduses, poissons…) deviennent monumentaux et flottent dans l'espace. L'illusionnisme du photographe s'affirme.

Ses clichés témoignent de son goût pour la composition, la mise en scène et l'expérimentation. La dimension énigmatique et irréelle prédomine dans ses quatre séries photographiques Too many words, Every tree is broken, I am the snow, Glockenspiel Drama réalisées entre 2006 et 2011 exclusivement en noir et blanc. (…)

Braqué sur l'imaginaire et le rêve, l'objectif du photographe pointe et extrait d'un environnement apparemment uniforme et banal ce qui constitue une différence rendue sensible, tangible, née d'un imperceptible décalage qui ouvrirait notre perception à d'autres expériences. Ses photographies se composent souvent comme une suite de tableaux vivants empreints d'une forme de dramaturgie, d'univers tantôt enchanteurs, tantôt anxiogènes. Telles des poèmes, ses images peuvent se lire avec la riche, l'universelle langue de la métaphore et de l'association. Le recours à cet idiome mystérieux permet d'aborder la complexité du déchiffrement, en questionnant en filigrane les limites entre dicible et indicible, figuration et infigurable. Ce petit théâtre du quotidien offre un travestissement fantasmagorique de la réalité, une inquiétante et pourtant familière étrangeté. La poésie émane du réel qu'elle amène à reconsidérer. L'éblouissante féerie visuelle en noir et blanc de ces petits "contes" oniriques aux personnages intrigants déroute par sa singularité sombre et fascine par son lyrisme immanent. Ces images explorent les mondes du paradoxe et de l'illusion, en proposant au regard une devinette ambiguë qui perturbe le rationnel.”

Extrait du texte de Julia Hountou, curatrice de l’exposition

Dans le cadre de Label'Art 2011, Triennale d'art contemporain en Valais (Suisse), sur le thème de la différence, la Galerie du Crochetan (Monthey, CH) et le Musée de Bagnes (Le Châble, CH) ont le plaisir de présenter pour la première fois en Suisse, le travail photographique de Chris Rain.
• Theâtre du Crochetan : Rue du Théâtre 6 - 1870 Monthey (CH), 16 sept. - 03 nov. 2011.
PDF programme, pp. 12-13
• Musee de Bagnes : Rue de Clouchèvre 30, 1934 Le Châble (CH), 1er oct.- 06 nov. 2011 Site : 
www.museedebagnes.ch

- Chris Rain ou les réminiscences d'un univers féerique et inquiétant, Galerie du Crochetan, Monthey, Suisse et au Musée de Bagnes au Châble (Suisse) avec l'artiste Chris Rain en interview : Voir le reportage sur YouTube / Exporevue / PUTSCH

Exposition dans le cadre de la Triennale d'art contemporain en Valais, 02 sept. - 23 oct. 2011 : TRIENNALE 2011 / Dossier de presse Triennale 2011

Revuephoto.com

INVITATION Chris Rain_Expo-2.jpeg
Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain


PRESSE

CHRIS RAIN NOUVELLISTE.jpg
AzartPhoto, n°13, p. 4

AzartPhoto, n°13, p. 4

Square : PDF

Square : PDF

Square, All. : PDF

Square, All. : PDF

Square, Espagnol : PDF

Square, Espagnol : PDF

"Polyptyque - Alchimie", Profil, n°112, septembre 2011, pp. 42-47.

"Polyptyque - Alchimie", Profil, n°112, septembre 2011, pp. 42-47.

Exposition Chris Rain, Art Press, n°381, septembre 2011, p. 68 : Sommaire

Exposition Chris Rain, Art Press, n°381, septembre 2011, p. 68 : Sommaire

In Photographie, Exposition, Publication Tags Julia Hountou, exposition, exhibition, Photography, Photographie, contemporary photography, Exposition, publication, Chris Rain, Italie, Suisse, Valais, Monthey, Crochetan, noir-blanc, black and white, hasselblad, Rome, art, Rolleiflex, night, noir et blanc, snow, neige, landscape, dreams, dream, rêve, rêves, imagination, Switzerland, crochetan, Théâtre du Crochetan, Galerie du Crochetan, Galerie du Théâtre du Crochetan, julia hountou, Public, public, médiation, Médiation, mise en scène, photographe, photographer, photographes, photographers, Label Art, Label'Art, Bagnes, conte, contes, contemporary art, contemporary artist, Triennale, art contemporain, Italiy
Robert Hofer, Ecône, 30 juin 1988

Robert Hofer, Ecône, 30 juin 1988

ROBERT HOFER - INCERTAIN REGARD - INTROSPECTIVE D'UN PHOTOGRAPHE DE PROVINCE

Julia Hountou July 10, 2011

Sous le titre Incertain regard - Introspective d'un photographe de province, cet ouvrage retrace la carrière photographique de Robert Hofer, des années 70 jusqu'à aujourd'hui, à travers trois cent soixante-et-une images sélectionnées par le photographe lui-même. Pudique, discret tant sur son travail que sur lui-même, il accepte ici de se dévoiler avec sincérité.

Au service de la photographie de presse depuis l'âge de vingt-deux ans, Robert Hofer, figure majeure du photo-journalisme valaisan, aujourd'hui âgé de cinquante-cinq ans, n'a pas son pareil pour capter le "spectacle" du Valais et jouit à ce titre d'une expérience incontestable. Son regard à la fois vif et espiègle se porte sur tout ce qui a trait à l'humain, ses contemporains, la politique, le sport, l'art… autant de champs d'observation que son objectif a visités, scrutés avec une curiosité et un enthousiasme intacts. En trois décennies d'activité, il a créé une incomparable documentation sur la vie valaisanne. Ses milliers d'images, recueillies à travers le canton mais également de par le monde, dépassent la simple valeur documentaire ; obéissant à une perspective d'ensemble, elles forment, plus encore qu'un témoignage unique, une œuvre exprimant une vision singulière.


Dans un souci de clarté et de lisibilité, l'itinéraire rétrospectif proposé dans ce livre s'organise en cinq chapitres consacrés chacun à un genre, des reportages aux variations photographiques en passant par le photo-journalisme et l'art du portrait. Cette classification thématique associe les clichés selon leurs tonalités apparentées ; elle favorise ainsi une approche synthétique des positions de Robert Hofer et offre un éclairage inédit sur la spécificité de son regard et de ses choix.

Dans le premier chapitre - Reportages, le photographe immortalise les grands événements du Valais par des récits imagés qui façonnent la mémoire collective du canton.

Dans le chapitre II - Portraits, son regard se pose sur les physionomies valaisannes dont il capte l'expérience d'un vécu, l'indice d'un parcours, les marques du caractère et de la tournure d'esprit.

Le chapitre III - Art constitue tant un hommage aux créateurs valaisans qui ont inspiré Robert Hofer, qu'une célébration de la création artistique dans son ensemble.

A travers le chapitre IV - Presse, c'est l'histoire socio-politique, économique, industrielle et sportive… des trente dernières années en Valais qui est relatée.

Enfin, dans le chapitre V - Variations, le photographe se montre observateur enjoué des détails du quotidien en focalisant sur l'animation des rues, des musées, des défilés, des stations balnéaires… La confrontation de ces problématiques permet, comme une variation sur un motif, de mettre en relief la diversité et l'originalité du traitement de chacune d'entre elles. Ces chapitres ne sont pas pour autant clos ; les frontières entre les différents thèmes ne sauraient être établies de façon formelle, rigide, en contradiction avec l'esprit même du photographe, qui prône l'ouverture, la liberté et ne refuse pas une certaine mixité des registres.

Le titre Incertain regard - Introspective d'un photographe de province choisi par Robert Hofer dit, sur un mode oscillant entre légèreté et gravité, son questionnement permanent. Comment porter un regard sur les autres ? Comment être témoin ? Comment saisir l'intensité des moments vécus ? Quelle distance adopter par rapport au sujet ? Comment rester pleinement soi-même tout en répondant à un travail de commande ? Ce sont là autant d'interrogations auxquelles il s'efforce de répondre avec honnêteté dans sa pratique quotidienne. Ce faisant, il invite le lecteur à l'accompagner dans sa quête, à s'interroger et, peut-être, à apporter ses propres réponses.

Jusqu'à aujourd'hui, Robert Hofer n'a jamais eu le loisir de se pencher sur ses photographies et de se livrer à ce travail de mémoire. Ce temps de pause privilégié lui permet de se réapproprier ses images, avec le désir de partager sa démarche réflexive et intérieure. Enfin, en se définissant comme un photographe de province, il témoigne une fois encore, non sans humour, de sa capacité à l'autodérision.

Afin d'appréhender au mieux la vocation et la carrière du photographe, l'ouvrage présente, en guise de prologue, des éléments biographiques essentiels à la compréhension des enjeux informatifs, artistiques et humains de son œuvre.

Julia Hountou, Suisse, février 2011

Extrait du texte de Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne", issu du catalogue Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.

Exposition Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, 02 juillet - 25 septembre 2011, Musée de Bagnes (Le Châble, CH), barrage de Mauvoisin (le 2e plus grand barrage voûte du monde) et sur les hauts de Verbier (CH). Sur papier, sur aluminium ou sur bâche, les photographies de Robert Hofer ont trouvé dans l’immensité et la splendeur du val de Bagnes (CH) un cadre à leur mesure.

Exposition Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, 19 janvier - 04 mars 2012, Galerie de la Grenette - Galerie de la ville de Sion (CH).


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Robert Hofer, Le Président français François Mitterrand avec Pascal Couchepin, Martigny, 15 septembre 1989

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Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"

Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.

Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"

Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"

Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.

Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"


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ROME - VILLA MÉDICIS // ETC - REVUE DE L'ART ACTUEL

Julia Hountou February 17, 2011

Julia Hountou, “Rome - Villa Médicis - Pascal Gautrand”, ETC - Revue de l’art actuel, février - mai 2011,

pp. 75-76 : PDF

In Art Contemporain, Exposition, Performance, Publication, Résidence d'artiste Tags Julia Hountou, julia hountou, artist residency, résidence d'artiste, Villa Médicis, Villa Medici, Académie de France, Rome, Roma, Ministère de la culture, culture, fashion, couture, performance, vêtements, ETC, revue, art actuel, art, Pascal Gautrand
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GINA PANE. JE OU L'ARTISTE COMME PASSEUR ENTRE DEUX TERRITOIRES

Julia Hountou July 5, 2010

L’Action JE a eu lieu le 11 août 1972, à 23 h 45, Place aux Œufs à Bruges, Belgique (avec la Galerie Arges, Bruxelles, Belgique).

Gina Pane a rédigé postérieurement à cette Action, le texte suivant :
«En plaçant mon corps sur le parapet de la fenêtre entre deux zones: l’une privée, l’autre publique, j’ai eu un pouvoir de transposition qui a brisé les limites de l’individualité pour que «JE» participe à «l’AUTRE».
Ainsi j’ai cherché à reconstituer l’union perdue et morcelée entre le moi et les autres. Mon travail vise à sauvegarder le multiple dans l’union.
La zone privée ici représentée par une famille dans ses attitudes quotidiennes a été révélée à l’autre en intervertissant l’ordre par:
– le truchement de l’intrus (moi)
– la retransmission de l’ambiance sonore distribuée par des hauts parleurs installés à différents angles de la Place aux Œufs (zone publique)
– les prises de vue du comportement de la famille réalisées par clichés polaroïd qui étaient ensuite distribués aux autres.
L’imagination pose et entretient ce rapport, favorisant les échanges, elle révèle la correspondance qui est le rapport de l’homme aux choses, à autrui, à lui-même, en allant à la rencontre de la mémoire qui a pour finalité d’instaurer l’oubli de la vie et n’en retenir que ce qui convient à la Société». (1)


Je se distingue des autres Actions corporelles de Gina Pane en ce qu’elle se déroule dans un lieu non spécifiquement dédié à l’art: le rebord d’une fenêtre entre l’appartement de particuliers et une place publique de Bruges. L’artiste se veut, comme en témoigne sa position « intermédiaire », le lien entre des humains que les notions d’intérieur et d’extérieur, de privé et de collectif ne sépareraient plus. Le désir ou le besoin de s’exprimer dans cet environnement opposé à l’espace clos d’une galerie ou d’un appartement traduit l’ouverture, la volonté de s’adresser au plus grand nombre. On note aussi que, contrairement aux autres Actions, la plasticienne n’a pas, ici, recours à la blessure.

Le cadre de cette Action est constitué de trois principaux éléments: une place de la ville, une fenêtre au deuxième étage de la façade d’un immeuble bordant cette place, et l’appartement privé que l’on devine derrière cette fenêtre. Soit: un espace public, un espace privé, un lieu de passage entre extérieur et intérieur marqué par la fenêtre. Sur la place sont disposées des tables et des chaises où est installé le public (passants occasionnels et initiés invités); Gina Pane se tient sur l’appui de la fenêtre dans une position instable, comme suspendue au bord du vide, avec pour seul point d’appui un châssis de bois. L’Action a lieu intentionnellement le soir, à la nuit tombée, ce qui implique une mise en lumière: un dispositif d’éclairage focalise l’attention du public sur la façade de l’immeuble et la fenêtre où se tient l’artiste que l’on voit de dos, dans une position d’observatrice regardant ce qui se passe à l’intérieur: la vie d’une famille. Elle occupe donc une position médiatrice entre ce qu’elle observe et les spectateurs qui, en bas sur la place, reçoivent par ailleurs un certain nombre d’informations par retransmission de l’ambiance sonore de la vie de cette famille, distribution de photographies Polaroïd – clichés réalisés préalablement à l’Action -, et lecture de cinq textes d’intérêt sociologique ou anthropologique. La plasticienne a écrit à ce sujet : « (ces informations) constituent dans le même temps les limites d’une clôture symbolique ayant pour résultat de représenter l’espace singulier où se tient l’artiste, l’espace de la concentration mentale». (2)

Un plaidoyer pour la diversité dans l’unité

En se tenant à la fois dedans et dehors, dans une position intermédiaire, Gina Pane signifie que «le dehors vient au-dedans, que l’intime est hors de soi» (3). C’est «l’extime» dont nous parle Lacan. «Nous n’avons pas d’autre intériorité que le monde. Cette façon d’être seul hostile à la solitude, (…) cette subjectivité vide qui appelle le monde comme complément nécessaire, (…) cet extérieur qui manque incessamment en soi, ce dehors désirable, (…) c’est très exactement celle de l’homme à sa fenêtre» (4), et de l’artiste à la fenêtre. Le «sujet à sa fenêtre (…), poursuit le psychanalyste, est un être de désir qui aspire au monde, que le monde aspire. C’est cet être qui (…) se penche dans l’espoir de rejoindre l’agitation en contrebas. (…) Il est cet être immobile, (…) qui a encore l’espoir que monte vers lui un regard, un appel qui l’appelle parmi les vivants». (5)

Cet appel, pour la plasticienne, nécessite une meilleure compréhension de l’autre, un partage, l’altruisme, pour favoriser le lien social et tendre à transformer les mentalités pour initier de nouveaux rapports entre les individus. Elle préconise le respect d’autrui, l’observation, l’écoute, l’échange et le dialogue. Sa démarche invite à trouver un juste équilibre entre la confiance en soi et la conscience des autres qui favorise l’ouverture à ceux-ci. Chacun a le choix d’adhérer ou non à sa proposition, dans la mesure où l’Action se déroule en extérieur, sur une place publique ouverte à la libre circulation.
Si son propos peut paraître utopique, il porte néanmoins en germe un humanisme auquel il n’est pas absurde de croire. La performeuse essaie de dessiner l’idéal d’un autre lien social, combinant la liberté de chacun et le respect mutuel reposant sur une autre forme de civilité. Un «nous» qui sache respecter les «je» dans leur liberté, leur singularité et leur identité complexe. Un lien qui puisse unir sans trop serrer.
Vivre ensemble implique de respecter la part de liberté de chacun, c’est-à-dire être libre ensemble. Ceci requiert un fin réglage entre proximité et distance, vie personnelle et vie commune, identité et altérité.

Texte rédigé à l’occasion de l’exposition Spazi Aperti: The Vagabond can’t Draw à l’Académie de Roumanie à Rome, qui s’est déroulé du 10 au 24 juin 2010. L’autrice Julia Hountou est Historienne de l’art et pensionnaire à l’Académie de France à Rome.

Note:

(1) Testo dattiloscritto redatto da Gina Pane dopo l’Azione, conservato negli archivi dell’artista, Parigi.
(2) Anne Tronche, Gina Pane – Actions, op. cit., p. 115
(3) Gérard Wajcman, Fenêtre – Chroniques du regard et de l’intime, op. cit., p. 468-469
(4) Ibidem, p. 468-469
(5) Ibidem, p. 468-469

Texte de Julia Hountou publié en 2010, en français, sur le site Luxflux - Arte contemporanea : : http://www.luxflux.net/gina-pane-translated/

NUMERO RIVISTA N° 38/2010


Pour citer cet article :  Julia Hountou, « Gina Pane. Je ou l’artiste comme passeur entre deux territoires », Luxfflux - Art contemporanea, n°38, 2010, mis en ligne en 2010, URL : 
https://www.juliahountou.fr/blog/2024/9/5/gina-pane-je-ou-lartiste-comme-passeur-entre-deux-territoires et http://www.luxflux.net/gina-pane-translated/

____________________

Gina Pane. Io o l’artista come traghettatore tra due territori

L’azione IO ha avuto luogo l’11 agosto 1972, alle ore 23:45 a Place aux Œufs, Bruges, in Belgio (con la Galleria Arges, Bruxelles, Belgio).

Gina Pane, a seguito di questa Azione, ha scritto il testo seguente: 
“Mettendo il mio corpo sul davanzale della finestra tra due zone: una privata ed una pubblica, ho voluto esprimere un potere di trasposizione che ha infranto i limiti della individualità cosicché “IO” partecipa a “l’ALTRO”. 
Ho cercato in questo modo di ricostruire l’unione perduta e frammentata tra il me e gli altri. Il mio lavoro mira a salvaguardare il diverso nell’unione. 
L’area privata qui rappresentata da una famiglia nei loro atti quotidiani è stata rivelata agli altri trasponendo l’ordine per: 
– l’ intercessione dell’intruso (me) 
– la trasmissione dell’ambiente sonoro diffuso da amplificatori installati agli angoli di Place aux Œufs (area pubblica).
– le foto sulla condotta della famiglia scattate con la Polaroid e distribuite al pubblico. 
L’immaginazione stabilisce e mantiene tale relazione, promuovendo lo scambio essa ne rivela la corrispondenza e cioè il rapporto dell’uomo con le cose, con il prossimo, con se stesso, andando incontro alla memoria che ha lo scopo di stabilire l’oblio della vita e di conservare solo ciò che è meglio per la Società”.
 (1)

IO si distingue dalle altre Azioni corporee di Gina Pane per il suo svolgersi in un luogo non specificamente dedicato all’arte: il davanzale della finestra tra l’appartamento privato e la piazza pubblica di Bruges. L’artista vuole, come dimostra la sua posizione “intermedia”, un legame tra gli uomini che il concetto di interiore ed esteriore, di privato e di collettivo, non separi oltre. Il desiderio o il bisogno di esprimersi in tale ambiente che si oppone allo spazio limitato di una galleria o di un appartamento, riflette l’apertura, la volontà di rivolgersi al più alto numero di persone. Vediamo inoltre che, a differenza di altre Azioni, l’arista non ricorre qui all’uso della rottura.

Il quadro di questa Azione si compone di tre elementi principali: una piazza, una finestra al secondo piano di una strada confinante con la piazza e l’appartamento privato che si può intuire dietro la finestra. Come dire: uno spazio pubblico, uno spazio privato e un luogo di transizione tra esterno ed interno delineato dalla finestra. Sulla piazza sono disposti dei tavoli e delle sedie dove il pubblico può accomodarsi (passanti occasionali o ospiti iniziati); Gina Pane è in piedi sul davanzale della finestra in una posizione precaria, come sospesa sul limite del vuoto, con un telaio di legno come unico sostegno. L’Azione si svolge volutamente la sera, al crepuscolo, e ciò coinvolge necessariamente la luce: un impianto di illuminazione focalizza l’attenzione del pubblico sulla facciata del palazzo e la finestra dove l’artista è vista da dietro nella posizione di osservatrice verso ciò che accade all’interno: la vita di una famiglia. Essa occupa dunque una posizione intermedia tra ciò che osserva e gli spettatori che, giù nella piazza, recepiscono una serie di informazioni sonore e visive, sul contesto di vita di tale famiglia, attraverso la distribuzione di Polaroid – scattate prima dell’Azione – e la lettura di cinque testi di interesse sociologico e antropologico. L’artista ha scritto in proposito: “[queste informazioni] sono allo stesso tempo i confini di una chiusura simbolica che ha come risultato la rappresentazione dello spazio singolare in cui l’artista si pone, lo spazio della concentrazione mentale”.(2)

Una difesa per la diversità nell’unità

Ponendosi in una volta sia all’interno che all’esterno, in una posizione intermedia, Gina Pane vuole significare che “l’esterno arriva dentro, che l’intimo è al di fuori di se stessi”. (3) È “la stima”, di cui parla Lacan. “Noi non abbiamo altra interiorità che il mondo. Questo modo di essere ostile alla solitudine, (…) questa soggettività vuota che reclama il mondo come complemento necessario, (…) questo esteriore che lascia sfuggire incessantemente se stesso, questo esteriore auspicabile, (…) è precisamente quello dell’uomo alla sua finestra” (4), e dell’artista alla finestra. Il “soggetto alla sua finestra (…), prosegue lo psicoanalista, è il desiderio in essere che aspira al mondo e che il mondo aspira. È questo essere che (…) si protende con la speranza di riunirsi al brusio di fondo. (…) È questo essere immobile, (…) che ha ancora la speranza che uno sguardo si posi su di lui, una chiamata che lo reclami tra i viventi”. (5)
Tale invito, per l’artista, necessita di una migliore comprensione reciproca, della condivisione, dell’altruismo, capaci di promuovere legami sociali e aspirare a trasformare la mentalità per avviare nuovi rapporti tra gli individui. 
Gina Pane raccomanda il rispetto degli altri, l’osservazione, l’ascolto, lo scambio e il dialogo. Il suo approccio chiede di trovare un equilibrio tra la fiducia in se stessi e la consapevolezza degli altri, che incoraggi all’apertura verso il prossimo. Ognuno ha la facoltà di accettare o no la sua offerta, dal momento che l’Azione si svolge all’aperto, in un luogo pubblico dischiuso alla libera circolazione.

Se il suo proposito può sembrare utopistico, ciò nondimeno esso porta in nuce un umanesimo a cui non è assurdo credere. L’artista cerca di delineare l’ideale di un legame sociale altro, che unisca la libertà individuale e il rispetto reciproco basato su una nuova forma di civiltà. Un “noi” in grado di soddisfare gli “io” nella loro libertà, nell’individualità e nella loro complessa identità. Un legame che possa unire senza serrare troppo. Vivere insieme implica il rispetto della parte di libertà di ciascuno, vale a dire, essere liberi insieme. Questo richiede un fine perfezionamento tra vicinanza e distanza, tra vita personale e comunitaria, tra identità e alterità.

Testo scritto in occasione della mostra Spazi Aperti: The Vagabond can’t Draw presso l’Accademia di Romania a Roma, che si terrà dal 10 al 24 Giugno 2010. L’autrice Julia Hountou è Storica dell’arte / Borsista presso l’Accademia di Francia a Roma..

Note :
(1) Testo dattiloscritto redatto da Gina Pane dopo l’Azione, conservato negli archivi dell’artista, Parigi.
(2) Anne Tronche, Gina Pane – Actions, op. cit., p. 115
(3) Gérard Wajcman, Fenêtre – Chroniques du regard et de l’intime, op. cit., p. 468-469
(4) Ibidem, p. 468-469
(5) Ibidem, p. 468-469

Texte de Julia Hountou publié en 2010, en italien, sur le site Luxflux - Arte contemporanea : http://www.luxflux.net/gina-pane-io-o-lartista-come-traghettatore-tra-due-territori/

____________________________

English abstract

Gina Pane. I or the artist as travellers between two territories 
by Julia Hountou

The action entitled I took place the 11th of August 1972, at 23:45 at Place aux Œufs, Bruges, in Belgium (in collaboration with Galleria Arges, Brussel, Belgium).
Io distinguishes itself among other corporeal by Gina Pane insofar a sit happened in a place not specifically dedicated to art: the windowsill of her apartment overlooking the public piazza of Bruges. As demonstrated by her “intermediary” position, the artist points to a connection between people that the concept of interior and exterior, private and collective cannot disjoin. The desire and the need to express herself in such an environment that opposes the limited space of a gallery or an apartment, reflects the aperture and the will to reach as many people as possible. Here, differently from other Actions, the artist doesn’t make use of rupture.

In Actions, art corporel, Art Contemporain, art, Actions corporelles, Histoire de l'art, Performance, Photographie, photographie, Public space, Publication Tags Art présence, corps, art corporel, body, body art, HAPPENING, Gina Pane, GINA PANE, pane gina, Julia Hountou, julia hountou, Hountou Julia

LE RÔLE DE L'AUTOPORTRAIT PERFORMATIF CHEZ GINA PANE

Julia Hountou June 5, 2010

“Le rôle de l’autoportrait performatif chez Gina Pane” par Julia Hountou, pp. 63-74

Publié dans Visage et portrait. Visage ou portrait - Textes réunis par Fabrice Flahutez, Itzhak Goldberg, Panayota Volti, Ed. des Presses Universitaires de l'Université Paris Nanterre, 191 pages

In art, Art Contemporain, art corporel, Histoire de l'art, Performance, Publication Tags Julia Hountou, julia hountou, Hountou Julia, art actuel, art corporel, corps, performance, Action, années 70, blessure, history of art, Histoire de l'art, histoire de l'art, France, Italie, Italiy, Presses universitaires de Paris Nanterre, Université, Publication, publication
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    • Oct 25, 2019 SARAH CARP & DELPHINE SCHACHER - EN RÉSONANCE Oct 25, 2019
    • Nov 22, 2019 LIZ TASA - SUBLIME EFFROI Nov 22, 2019
    • Dec 6, 2019 CHEFS-D’OEUVRE SUISSES - FONDATION PIERRE GIANADDA Dec 6, 2019
  • 2020 6
    • Jan 31, 2020 « AVANT QUE NE S’EVANOUISSENT DANS L'ETERNITE DU SILENCE LES COULEURS DE NOS SOUVENIRS. »* Jan 31, 2020
    • Feb 15, 2020 MAGDALENA LAMRI – AVANT MOI, LE DÉLUGE Feb 15, 2020
    • Apr 16, 2020 JULIE LANGENEGGER LACHANCE - RÂCLA Apr 16, 2020
    • Apr 16, 2020 BRIGITTE LUSTENBERGER - WHAT IS LOVE ? Apr 16, 2020
    • Jun 17, 2020 JEAN DUBUFFET - RETROSPECTIVE - FONDATION PIERRE GIANADDA Jun 17, 2020
    • Sep 10, 2020 STEPHANIE MONTES - LA LUEUR DU DÉSASTRE - THE RADIANCE OF DESASTER Sep 10, 2020
  • 2021 3
    • Sep 13, 2021 MICHAËL CAILLOUX - LUXURIANCE Sep 13, 2021
    • Dec 28, 2021 JEAN DUBUFFET - BAL DES FIGURES - OPERA GALLERY Dec 28, 2021
    • Dec 29, 2021 CHRISTINE AYMON - L'OEIL SUR LE SEUIL Dec 29, 2021
  • 2022 10
    • Jan 18, 2022 J'EXISTE - AIMÉE HOVING & FLORENCE ZUFFEREY Jan 18, 2022
    • May 21, 2022 DON'T ASK ANYTHING ELSE TO THE FORESTS - WU YUMO & ZHANG ZEYANGPING May 21, 2022
    • Jun 10, 2022 CE SOIR, LA LUNE RÊVE AVEC PLUS DE PARESSE - SMART PROGRAMME Jun 10, 2022
    • Jun 10, 2022 THE MILKY WAY - LAURA KELLER Jun 10, 2022
    • Sep 3, 2022 COLOMBA AMSTUTZ Sep 3, 2022
    • Sep 10, 2022 THE GREAT INVENTION OF OUR TIME - SMART PROGRAMME Sep 10, 2022
    • Oct 7, 2022 DON’T ASK ANYTHING ELSE TO THE FORESTS - WU YUMO & ZHANG ZEYANGPING Oct 7, 2022
    • Oct 8, 2022 JOSETTE TARAMARCAZ OU COMMENT HABITER LE MONDE Oct 8, 2022
    • Oct 9, 2022 LUXURIANTE NATURE - MICHAËL CAILLOUX Oct 9, 2022
    • Oct 19, 2022 ÊTRE - JULIE LANGENEGGER Oct 19, 2022
  • 2023 6
    • Jan 19, 2023 LA TERRE EST BLEUE COMME UNE ORANGE - FANNY ZAMBAZ Jan 19, 2023
    • Feb 2, 2023 TURNER - THE SUN IS GOD - FONDATION PIERRE GIANADDA - TATE Feb 2, 2023
    • May 6, 2023 THE DEATH OF GIANTS - YINGFEI LIANG - SMART PROGRAMME May 6, 2023
    • Jun 1, 2023 C’ÉTAIT BIEN MIEUX APRÈS - LES BELLES DIVAGATIONS DE PLONK & REPLONK – BÉBERT Jun 1, 2023
    • Jul 16, 2023 LES ANNÉES FAUVES - FONDATION PIERRE GIANADDA - MUSÉE D'ART MODERNE DE PARIS Jul 16, 2023
    • Sep 29, 2023 LES SAISONS DE LA COULEUR - GÉRALDINE ES-BORRAT Sep 29, 2023
  • 2024 3
    • Feb 2, 2024 ANKER ET L'ENFANCE Feb 2, 2024
    • Apr 15, 2024 « LES MURMURES DE LA FORÊT - BAMBI REVISITÉ PAR L'ALLIANCE MAGIQUE DE MICHAËL CAILLOUX ET FRÉDÉRIQUE MORREL Apr 15, 2024
    • Sep 3, 2024 CÉZANNE - RENOIR - REGARDS CROISÉS Sep 3, 2024
  • 2025 2
    • Feb 20, 2025 FRANCIS BACON - PRÉSENCE HUMAINE Feb 20, 2025
    • Jun 29, 2025 DE REMBRANDT À VAN GOGH Jun 29, 2025
 

Prochaines expositions

Petit aperçu de la prochaine exposition « Jean Dubuffet », à la @fondationpierregianadda à partir du 3 décembre 2020, en collaboration avec le @centrepompidou 
Toujours un grand plaisir de collaborer avec @fondationpierregia
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Petit aperçu des émouvantes images d'archives découvertes par la photographe @stephaniemonteso lors de sa résidence en Valais. Son oeuvre photographique élabor&e
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, de journées à arpenter les villes « désertes » durant le confinement, e
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, de journées à arpenter les villes « désertes » durant le confinement, e
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#respect #humanity #humanrights #pain #family #equalrights #woman #memory #equality #womenempowerment #womanpower #womenrights #justice #noustoutes #rights #womensupportingwomen #womensupportwomen #feminism #feminist #greve #14juin2020 #14juin #women
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Je n’en peux plus de ces témoignages de femmes, en tous genres... Pas plus tard que cet après-midi, une amie me raconte qu’elle se fait « piétiner », rabaisser, mépriser... depuis plus de 4 ans par son mari 😡😡?
DERNIER JOUR ✨✨✨ pour s’immerger dans 🤩le magnifique univers 🤩de Magdalena Lamri, « Avant moi le déluge », Galerie @theatre_du_crochetan /
Curatrice : @julia_hountou 
@magdalena_lamri « La Rivière », 2014/20. Huile s

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@julia-hountou

Petit aperçu de la prochaine exposition « Jean Dubuffet », à la @fondationpierregianadda à partir du 3 décembre 2020, en collaboration avec le @centrepompidou 
Toujours un grand plaisir de collaborer avec @fondationpierregia
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Je n’en peux plus de ces témoignages de femmes, en tous genres... Pas plus tard que cet après-midi, une amie me raconte qu’elle se fait « piétiner », rabaisser, mépriser... depuis plus de 4 ans par son mari 😡😡?
DERNIER JOUR ✨✨✨ pour s’immerger dans 🤩le magnifique univers 🤩de Magdalena Lamri, « Avant moi le déluge », Galerie @theatre_du_crochetan /
Curatrice : @julia_hountou 
@magdalena_lamri « La Rivière », 2014/20. Huile s
✨🤩✨DERNIERS JOURS POUR VOIR L’EXPOSITION de @magdalena_lamri ✨🤩✨ « Avant moi, le déluge » à la Galerie du @theatre_du_crochetan - Curatrice : @julia_hountou - du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h (entrée
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
Une résidence qui touche à sa fin avec une série photographique qui prend forme. Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, des journées passées à la déco
« LA CONFIANCE, C’EST LA BONTÉ DES AUTRES QUI ME LA DONNE, AINSI QUE LA BEAUTÉ DE LA NATURE.
IL Y A DES MALHEURS TERRIBLES, MAIS ÉGALEMENT DES JOIES CÉLESTES SUR CETTE TERRE. » @christian_bobin
🌞🌸🦋🌿🌺🌞Exposition 📷✨ « What is love? » de la photographe ✨📷✨suisse @brigittelustenberger ​ représentée par @christopheguyegalerie visible au parc de la Torma : Route de Morgins, 1870 @montheysans (CH)
Parking à pr
Au cours de sa résidence de trois mois au @theatre_du_crochetan, à Monthey (CH), dans le cadre du programme SMArt (FDDM), la photographe colombienne @stephaniemonteso (29 ans) a exploré plusieurs thèmes liés à la nature. A travers des albums de
/GALERIE DU CROCHETAN (CH) / La Galerie est ouverte et l'exposition "Avant moi, le déluge" de l'artiste @magdalena_lamri est encore visible, avant de « s’envoler » pour New York ✨
On se réjouit de vous y accuei

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