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Julia Hountou

Critique d'art et curatrice / Docteure en Histoire de l'art / Pensionnaire à l'Académie de France à Rome 2009-2010
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François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

FRANCOIS SCHAER - TOREROS MAYA

Julia Hountou May 8, 2013

“Toreros Maya a été réalisé en 2006 dans la province du Yucatan, Mexique. Les protagonistes de mon histoire sont les toreros, leur théâtre la corrida. Je n’avais eu que très peu de contact avec le monde taurin, ayant assisté tout au plus il y a longtemps à une corrida lors d’un séjour en Espagne et gardé le souvenir de quelques photographies de Meyer et de Muñoz.

Dans le Yucatan, j’ai tout de suite été attiré par la poésie de la corrida de pueblo, par ses textures brutes ainsi que par la théâtralité de son déroulement. J’ai décidé de photographier les coulisses de cette tradition, l’attente, la préparation des toreros, les moments-clé précédant l’entrée du taureau, sans rien dévoiler au spectateur de ce qui se joue à l’intérieur de ces arènes éphémères.
Les images de l’habillage du torero, apparentées au monde de la danse, dialoguent avec celles dévoilant sa vulnérabilité, ses blessures; portraits posés laissant libre cours à sa fierté ou encore jeux de miroirs, reflets, morceaux de ciel, autant de petites touches impressionnistes nécessaire à restituer la magie de ces lieux. Au fil des semaines et des rencontres, je me suis mis à aimer et à respecter ces toreros mayas, leurs habits de lumière troués et leurs capes fatiguées. »  François Schaer 

Exposition : 08 mai - 05 juillet 2013, Galerie du Théâtre du Crochetan, Monthey (CH)

Curatrice : Julia Hountou

Reportage à voir sur YouTube. Infos sur Actuphoto. Nouvelliste

François Schaer, Toreros Maya, 08 mai-05 juillet 2013, Galerie du Théâtre du Crochetan, Monthey (CH). Curatrice : Julia Hountou

François Schaer, Toreros Maya, 08 mai-05 juillet 2013, Galerie du Théâtre du Crochetan, Monthey (CH).

Curatrice : Julia Hountou

François Schaer, Toreros Maya, 08 mai-05 juillet 2013, Galerie du Théâtre du Crochetan, Monthey (CH).Curatrice : Julia Hountou

François Schaer, Toreros Maya, 08 mai-05 juillet 2013, Galerie du Théâtre du Crochetan, Monthey (CH).

Curatrice : Julia Hountou

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

François Schaer, Toreros Maya, 2006

J-F. Albelda, "La corrida à la façon des Mayas", Le Nouvelliste, 2013

J-F. Albelda, "La corrida à la façon des Mayas", Le Nouvelliste, 2013

MONTAGE DE L’EXPOSITION

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MEDIATION AUTOUR DE L’EXPOSITION

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In Exposition, Photographie Tags Julia Hountou, François Schaer, Photographie, Photography, contemporary photography, exhibition, exposition
JocJonJosch

JocJonJosch

L'EPAC S'EXPOSE - EXPOSITION COLLECTIVE

Julia Hountou April 13, 2013

Le Manoir, Martigny (CH), 13 avril - 19 mai 2013

Curatrices : Julia Hountou & A. Jean-Richard Largey.

Sélection de travaux des étudiants de l’Ecole Professionnelle des Arts Contemporains (EPAC), l’un des premiers instituts de formation à la Bande Dessinée et au Game art en Suisse.

Artistes : Aimé Salamin, Alain Bardet, Benoît Schmid, Cécile Giovannini, Céline Bidlingmeyer, Charlotte Beuret, Christophe Thomas, Clément Di Chirico, David Brülhart, Dexter Maurer, Dimitri Christofis, Elena Rusca, Eligio Membrez, Emile Roduit, Emilie Vuilleumier, Florent Pirard, Florent Roh, Frédéric Millioud, Gautier Rebetez, Joël Schopfer, Johan Nicolussi, Jonathan Brantschen, Jordan Espagne, Julien Schmidt, Julien Simon-Vermot, Kévin Péclet, Loïc Zanfagna, Marie-Cécile Favre, Michaël Terraz, Othmane Loulidi Sââd, Ramiz Morina, Swan Keller, Thomas Nicollin, Ya-Wen Li, Yi-Ju Tsai, Yvo Suagua.


Saluons la volonté de l'école - une des références dans l'enseignement de l'image narrative en Suisse - d'ouvrir de nouvelles voies de formation ; récemment, le diplôme de Game art a été créé. Soucieuse de qualité et d'innovation, elle initie des pistes dans l'expérimentation qui permettent à ses étudiants de poursuivre leurs études au-delà des diplômes habituels. La force de l'école tient aussi aux relations étroites qu'elle entretient avec les professionnels du monde de l'art : galeristes, directeurs de festival de BD, éditeurs… Solidement ancrée dans son environnement local, elle développe par ailleurs un programme ambitieux à l'international et contribue ainsi de manière créative à la renommée du Valais (CH).

Aujourd'hui, cette exposition collective prouve si besoin est, l'ouverture de l'établissement à un public non spécialisé mais désireux de découvrir la diversité des pratiques artistiques contemporaines. Par le biais de planches de bandes dessinées, d'illustrations, de peintures, de graphisme, de gravures, de photographies, de Game art et de films d'animation, elle offre l'occasion de pénétrer dans l'univers respectif des étudiants issus des différentes filières enseignées, au savoir-faire desquels elle rend hommage. La scénographie, spécifiquement conçue pour l'événement, permet aux visiteurs de parcourir ces mondes fantastiques et singuliers et reflète la philosophie de l'institution qui privilégie liberté et créativité. En effet, chacune des sections qui s'enchaînent révèle des genres et des styles tout à fait variés.

Faute de pouvoir dévoiler l'intégralité des travaux, nous avons sélectionné les œuvres les plus représentatives de chaque étudiant ou ex-étudiant afin de souligner la maîtrise artistique et technique de chacun. Nous souhaitons ainsi mettre à l'honneur ces microcosmes insolites, peuplés d'êtres poétiques, cocasses, étranges, parfois inquiétants ou chimériques, qui se développent au sein de leur l'imaginaire.

L'exposition présente une palette large et libre de disciplines et de pratiques artistiques contrastées. Jouant des techniques les plus diverses, ces jeunes artistes créent des mondes étonnants. Leur travail vise à élaborer un univers propre, nourri de toutes les expériences visuelles et plastiques qu'ils ont assimilées. Concepteurs de rêves, extravagants alchimistes, ces plasticiens libèrent l'imagination. Les images qu'ils produisent racontent des histoires qui nous touchent, nous font rire, nous bouleversent et nous font voyager dans les songes et les désirs qui les animent. Beauté et poésie constituent la richesse de leurs créations. Si différents soient-ils, tous ont en commun cette maîtrise des mises en scène oniriques. Pétri d'humour et d'ingénuité, chacun d'eux propose des saynètes inventives particulièrement touchantes, à même d'interpeller chacun de nous.

Chaque étape du parcours possède un agencement et une ambiance uniques. Réceptacle du processus créatif, le papier vient habiller les murs du Manoir, en écho à la page blanche du créateur, à la toile vierge des peintres, au papier photosensible où la photographie viendra s'imprimer… Les artistes ont en effet eu la liberté d'intervenir à la peinture, à l'encre, au crayon, au fusain, au pastel… sur les lés de papier mis à leur disposition afin de prolonger les œuvres exposées.

Les bandes dessinées ou dessins noir et blanc sont quant à eux présentés dans les corridors du Manoir en dialogue avec le carrelage bicolore de la bâtisse. Ce sol à damier rappelle lui-même la perspective académique tout en évoquant l'échiquier, miroir du monde, fait d'ombre et de lumière.

L'une des caractéristiques majeures d'une œuvre d'art réside dans sa capacité à surprendre le spectateur, à bousculer sa perception et ses habitudes. Tel est bien le cas avec ces images étonnantes mises au service d'histoires à la fois originales et ludiques, universellement accessibles.

Julia Hountou, avril 2013

David Brülhart

David Brülhart

Li Ya Wen

Li Ya Wen

Dexter Maurer

Dexter Maurer


CATALOGUE DE L’EXPOSITION L’EPAC S’EXPOSE

Couverture

Couverture

Catalogue édité par le Manoir en collaboration avec l'EPAC, Martigny, 2013, 44 pages.

Direction de publication : Mads Olesen.

Textes : M. Olesen, Julia Hountou, A. Jean-Richard Largey, Patrizia Abderhalden.

Graphisme : Patrice Zeltner, Stéphane Siviero, Ya-Wen Li.

Imprimé au Centre Rhodanien d'impression SA en mars 2013 à 500 ex.

 Prix CHF 25.-

Infos


PRESSE

Julia Hountou, Exporevue

Julia Hountou, PerformArts

Cyclo Magazine culturel du Crochetan, n°4 , janv.-juin, pp. 18-19

“L'agenda” de Canal 9 - 02 mai 2013 - Reportage sur YouTube

 Article dans Le Nouvelliste, 18 avril 2013


EXPOSITION

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In Art Contemporain, Exposition, Publication, Photographie, Peinture, Dessin Tags Aimé Salamin, Julia Hountou, Exposition, exposition collective, exposition, exhibition, collective exhibition, EPAC, Wallis, Switzerland, Alain Bardet, Benoît Schmid, Cécile Giovannini, Céline Bidlingmeyer, Charlotte Beuret, Christophe Thomas, Clément Di Chirico, David Brülhart, Patrizia Abderhalde, Patrizia Abderhalden, Mads Olesen, Dexter Maurer, Dimitri Christofis, Elena Rusca, Eligio Membrez, Emile Roduit, Emilie Vuilleumier, Florent Pirard, Florent Roh, Frédéric Millioud, Gautier Rebetez, Joël Schopfer, Johan Nicolussi, Jonathan Brantschen, Jordan Espagne, Julien Schmidt, Julien Simon-Vermot, Kévin Péclet, Loïc Zanfagna, Marie-Cécile Favre, Michaël Terraz, Othmane Loulidi Sââd, Ramiz Morina, Swan Keller, Thomas Nicollin, Ya-Wen Li, Yi-Ju Tsai, Yvo Suagua, école d'art, art, BD, illustration, Manoir de Martigny, Martigny, Public, public, publication
michelbonvin29242.0x1600.jpg

VUES / BLICK - Michel Bonvin - Photographies 2008-2012

Julia Hountou February 2, 2013
Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Texte (FR / ALL.) : Julia Hountou, pp. 2-9

Vues / Blick - Michel Bonvin - Photographies 2008-2012, Galerie de la Grenette, Sion (Suisse), 02 fév.-10 mars 2013.

"Né en 1978 à Sion, Michel Bonvin vit et travaille actuellement entre l'Allemagne et la Suisse. L'exposition présentée ici porte sur l'ensemble de ses préoccupations artistiques : son travail personnel sur le paysage, sur l'architecture, ses travaux de commande en collaboration avec des designers, des artistes, des graphistes, des architectes et, pour la première fois, une sélection d'images de son quotidien Am Sonntag. La scénographie est conçue tel un itinéraire autobiographique réunissant les différentes facettes de ce photographe valaisan, installé à Berlin depuis 2009.
A travers un mélange des codes (travaux personnels et commandes) alternant photographies construites et scènes saisies sur le vif, Michel Bonvin nous entraîne dans le quotidien berlinois et valaisan, en se jouant parfois des clichés culturels et identitaires. Le visiteur est constamment balloté entre les moeurs valaisannes (convivialité, tradition vinicole...) et la culture berlinoise (design, mode, vie nocturne...).
À l'ère de la multiplication et du développement massif des moyens de transport tendant à annihiler la distance et le temps qui séparent les lieux, le photographe interroge également la notion de mobilité à travers des univers, des contextes et des atmosphères photographiques distincts. Au fil des pièces, les images s'enchaînent : aux serveuses plantureuses de l'Allemagne rurale succèdent de somptueux paysages helvétiques tandis que le délicat minaret juché sur le toit de la maison Suchard à Neuchâtel contraste avec une vue plongeante sur Las Vegas, un arbre solitaire au pied du Piton des neiges sur l'île de la Réunion ou encore d'énigmatiques architectures sonores situées sur la côte sud de l'Angleterre ... Par ces associations visuelles fécondes, Michel Bonvin joue sur la perte de repères et brouille les pistes : le monde se lit à travers une multitude de points de vue, d'un extrême à l'autre mais toujours avec le même regard, rigoureux et obsessionnel. (...)
Ses photographies constituent ainsi le reflet de notre société profondément plurielle. Elles mettent en tension plusieurs territoires et nous incitent à réfléchir aux différentes pratiques, valeurs, esthétiques et sensibilités. Posant la question du rapport à autrui, du particulier et de l'universel, cette approche métissée nous convie à questionner notre propre construction culturelle, dans notre singularité et notre relation au monde.”
Extrait du texte de Julia Hountou, commissaire de l'exposition, Galerie de la Grenette, Sion (Suisse), 02 fév.-10 mars 2013.


PRESSE

Dossier de presse de l’exposition : PDF

Cyclo Magazine culturel, n°1,  sept. 2013, pp. 16-19 : PDF  

Nouvelliste

In Exposition, Photographie, Publication Tags Julia Hountou, publication, Photographie, Photography, contemporary photography, Crochetan, Théâtre du Crochetan
Dulce Pinzon, Spiderman

Dulce Pinzon, Spiderman

 VINCENT JENDLY & DULCE PINZON - NEW YORK & LA VERITABLE HISTOIRE DES SUPER-HEROS

Julia Hountou January 10, 2013
Vincent Jendly

Vincent Jendly

Vincent Jendly

Vincent Jendly

Vincent Jendly & Dulce Pinzón - New York & La véritable histoire des super-héros, Galerie du Crochetan, Monthey (CH), 10.01.-01.03.2013

La Galerie du Théâtre du Crochetan expose conjointement les séries New York de Vincent Jendly et La véritable histoire des super-héros de Dulce Pinzón. L'exposition qui rassemble 38 photographies offre l'occasion de découvrir l'intégralité de la série de Dulce Pinzón ainsi que des tirages inédits de la série de Vincent Jendly. Deux approches photographiques complémentaires. Deux réalités de la ville. 

Commissariat : Julia Hountou & Carole Colnat


PRESSE

Le Temps

Le Temps

Dossier de presse : PDF

Reportage sur YouTube

Infos : Actuphoto / Agenda.culturevalais.ch


MEDIATION AUTOUR DE L’EXPOSITION

Télécharger le dossier pédagogique
In Exposition, Photographie Tags Julia Hountou, exposition, exhibition, Photography, Photographie, contemporary photography, Crochetan, Théâtre du Crochetan, super-héros, super-héro, New York, city, architecture, Vincent Jendly, Suisse, Monthey, Switzerland, Valais, Wallis, Dulce Pinzon, héros, hero, Galerie
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CHRISTIAN LUTZ - AUX DEPENS DU RÉEL

Julia Hountou July 1, 2012

Texte de Julia Hountou. Éd. Musée de Bagnes (CH), 208 pages, 22 × 28 cm.

Un livre, édité par le Musée de Bagnes, accompagne l’exposition de Christian Lutz.
Celui-ci présente sept séries d’images intitulées :
— Balkans / Macédoine, Bulgarie, Albanie, Turquie, Grèce, Roumanie, Bosnie / 1995-2002
— Bahia / Salvador de Bahia, Brésil / 1999-20001
— Outwest / Oregon, Etats-Unis / 2006-2008
— Mourides / Sénégal / 2008-2009
— Protokoll / 2003-2006
— Tropical Gift / Nigeria / 2009-2010
— Vegas / Las Vegas, Etats-Unis / 2011

Préférant le terme de « monographie » à celui de « rétrospective » et celui de « série » à « chapitre », Christian Lutz perçoit son travail comme un processus, un mouvement.
En fin d’ouvrage, Julia Hountou, docteure en histoire de l’art, se penche elle sur le travail de Christian Lutz sous le titre « Christian Lutz, un ouvreur de brèches / Du documentaire humaniste à la fictionnalisation du réel » (pp. 185-200) :

« Intransigeant et rigoureux, le «regard» documentaire de Christian Lutz livre depuis plus de quinze ans des observations significatives sur la condition humaine. (…) Ses photographies de 1995 à aujourd’hui, sélectionnées pour cet ouvrage, se présentent tel le parcours cohérent d’un auteur documentaire dont la conscience politique ne cesse de s’affûter.
L’itinéraire proposé s’organise en sept séries photographiques agencées de manière à révéler l’évolution de la démarche.

Dans les trois premières, relatives à ses séjours dans les contrées balkaniques (1995-2002), au coeur de Bahia (1999-2001) et dans le quotidien d’éleveurs de bétail nord-américains de l’Oregon (2006-2008), les photographies se succèdent dans un flot social empreint de lyrisme, révélant la poésie du quotidien. Les sujets anonymes se muent en protagonistes de l’histoire que chaque image raconte. Son intérêt pour les particularismes humains l’amène également à s’immiscer dans la communauté mouride sénégalaise (2008-2009) où il explore le pouvoir religieux. Dans le même temps, il se consacre aux codes liés au pouvoir politique dans la série Protokoll (2003-2006) qui traduit son engagement. De retour en Afrique, il se penche sur les conséquences écologiques et sanitaires désastreuses de l’exploitation pétrolière au Nigeria (2009-2010), avant de poursuivre son parcours photographique aux Etats-Unis, à Las Vegas (2011) où il explore cette fois la face cachée de la ville et révèle les stigmates d’une logique économique implacable. En mettant en lumière diverses valeurs dans ses photographies, il questionne notre positionnement. (…) »

Extrait du texte de Julia Hountou

Exposition, 01 juillet - 09 septembre 2012, Musée de Bagnes (CH)

In Exposition, Photographie, Publication Tags Julia Hountou, Photographie, Photography, contemporary photography, exhibition, Exposition, exposition, valais, Valais, Suisse, publication, Public, public
Chris Rain

Chris Rain

CHRIS RAIN OU LES REMINISCENCES D'UN UNIVERS FEERIQUE ET INQUIETANT

Julia Hountou September 16, 2011

“Dans la lignée du cinéma expressionniste allemand et du surréalisme, à la lisière entre matérialité et fantastique, les photographies de Chris Rain touchent au domaine de l'impalpable. En multipliant les voiles pour mieux dissoudre le réel, effacer la réalité triviale des matières et des formes, l'artiste semble fixer ce qu'il rêve, et non ce qu'il voit. Dans ses images, fiction et fantasmes prennent corps. Tout semble possible. Objets (grues, lampadaires…) et animaux (méduses, poissons…) deviennent monumentaux et flottent dans l'espace. L'illusionnisme du photographe s'affirme.

Ses clichés témoignent de son goût pour la composition, la mise en scène et l'expérimentation. La dimension énigmatique et irréelle prédomine dans ses quatre séries photographiques Too many words, Every tree is broken, I am the snow, Glockenspiel Drama réalisées entre 2006 et 2011 exclusivement en noir et blanc. (…)

Braqué sur l'imaginaire et le rêve, l'objectif du photographe pointe et extrait d'un environnement apparemment uniforme et banal ce qui constitue une différence rendue sensible, tangible, née d'un imperceptible décalage qui ouvrirait notre perception à d'autres expériences. Ses photographies se composent souvent comme une suite de tableaux vivants empreints d'une forme de dramaturgie, d'univers tantôt enchanteurs, tantôt anxiogènes. Telles des poèmes, ses images peuvent se lire avec la riche, l'universelle langue de la métaphore et de l'association. Le recours à cet idiome mystérieux permet d'aborder la complexité du déchiffrement, en questionnant en filigrane les limites entre dicible et indicible, figuration et infigurable. Ce petit théâtre du quotidien offre un travestissement fantasmagorique de la réalité, une inquiétante et pourtant familière étrangeté. La poésie émane du réel qu'elle amène à reconsidérer. L'éblouissante féerie visuelle en noir et blanc de ces petits "contes" oniriques aux personnages intrigants déroute par sa singularité sombre et fascine par son lyrisme immanent. Ces images explorent les mondes du paradoxe et de l'illusion, en proposant au regard une devinette ambiguë qui perturbe le rationnel.”

Extrait du texte de Julia Hountou, curatrice de l’exposition

Dans le cadre de Label'Art 2011, Triennale d'art contemporain en Valais (Suisse), sur le thème de la différence, la Galerie du Crochetan (Monthey, CH) et le Musée de Bagnes (Le Châble, CH) ont le plaisir de présenter pour la première fois en Suisse, le travail photographique de Chris Rain.
• Theâtre du Crochetan : Rue du Théâtre 6 - 1870 Monthey (CH), 16 sept. - 03 nov. 2011.
PDF programme, pp. 12-13
• Musee de Bagnes : Rue de Clouchèvre 30, 1934 Le Châble (CH), 1er oct.- 06 nov. 2011 Site : 
www.museedebagnes.ch

- Chris Rain ou les réminiscences d'un univers féerique et inquiétant, Galerie du Crochetan, Monthey, Suisse et au Musée de Bagnes au Châble (Suisse) avec l'artiste Chris Rain en interview : Voir le reportage sur YouTube / Exporevue / PUTSCH

Exposition dans le cadre de la Triennale d'art contemporain en Valais, 02 sept. - 23 oct. 2011 : TRIENNALE 2011 / Dossier de presse Triennale 2011

Revuephoto.com

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Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

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Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain

Chris Rain


PRESSE

CHRIS RAIN NOUVELLISTE.jpg
AzartPhoto, n°13, p. 4

AzartPhoto, n°13, p. 4

Square : PDF

Square : PDF

Square, All. : PDF

Square, All. : PDF

Square, Espagnol : PDF

Square, Espagnol : PDF

"Polyptyque - Alchimie", Profil, n°112, septembre 2011, pp. 42-47.

"Polyptyque - Alchimie", Profil, n°112, septembre 2011, pp. 42-47.

Exposition Chris Rain, Art Press, n°381, septembre 2011, p. 68 : Sommaire

Exposition Chris Rain, Art Press, n°381, septembre 2011, p. 68 : Sommaire

In Photographie, Exposition, Publication Tags Julia Hountou, exposition, exhibition, Photography, Photographie, contemporary photography, Exposition, publication, Chris Rain, Italie, Suisse, Valais, Monthey, Crochetan, noir-blanc, black and white, hasselblad, Rome, art, Rolleiflex, night, noir et blanc, snow, neige, landscape, dreams, dream, rêve, rêves, imagination, Switzerland, crochetan, Théâtre du Crochetan, Galerie du Crochetan, Galerie du Théâtre du Crochetan, julia hountou, Public, public, médiation, Médiation, mise en scène, photographe, photographer, photographes, photographers, Label Art, Label'Art, Bagnes, conte, contes, contemporary art, contemporary artist, Triennale, art contemporain, Italiy
Robert Hofer, Ecône, 30 juin 1988

Robert Hofer, Ecône, 30 juin 1988

ROBERT HOFER - INCERTAIN REGARD - INTROSPECTIVE D'UN PHOTOGRAPHE DE PROVINCE

Julia Hountou July 10, 2011

Sous le titre Incertain regard - Introspective d'un photographe de province, cet ouvrage retrace la carrière photographique de Robert Hofer, des années 70 jusqu'à aujourd'hui, à travers trois cent soixante-et-une images sélectionnées par le photographe lui-même. Pudique, discret tant sur son travail que sur lui-même, il accepte ici de se dévoiler avec sincérité.

Au service de la photographie de presse depuis l'âge de vingt-deux ans, Robert Hofer, figure majeure du photo-journalisme valaisan, aujourd'hui âgé de cinquante-cinq ans, n'a pas son pareil pour capter le "spectacle" du Valais et jouit à ce titre d'une expérience incontestable. Son regard à la fois vif et espiègle se porte sur tout ce qui a trait à l'humain, ses contemporains, la politique, le sport, l'art… autant de champs d'observation que son objectif a visités, scrutés avec une curiosité et un enthousiasme intacts. En trois décennies d'activité, il a créé une incomparable documentation sur la vie valaisanne. Ses milliers d'images, recueillies à travers le canton mais également de par le monde, dépassent la simple valeur documentaire ; obéissant à une perspective d'ensemble, elles forment, plus encore qu'un témoignage unique, une œuvre exprimant une vision singulière.


Dans un souci de clarté et de lisibilité, l'itinéraire rétrospectif proposé dans ce livre s'organise en cinq chapitres consacrés chacun à un genre, des reportages aux variations photographiques en passant par le photo-journalisme et l'art du portrait. Cette classification thématique associe les clichés selon leurs tonalités apparentées ; elle favorise ainsi une approche synthétique des positions de Robert Hofer et offre un éclairage inédit sur la spécificité de son regard et de ses choix.

Dans le premier chapitre - Reportages, le photographe immortalise les grands événements du Valais par des récits imagés qui façonnent la mémoire collective du canton.

Dans le chapitre II - Portraits, son regard se pose sur les physionomies valaisannes dont il capte l'expérience d'un vécu, l'indice d'un parcours, les marques du caractère et de la tournure d'esprit.

Le chapitre III - Art constitue tant un hommage aux créateurs valaisans qui ont inspiré Robert Hofer, qu'une célébration de la création artistique dans son ensemble.

A travers le chapitre IV - Presse, c'est l'histoire socio-politique, économique, industrielle et sportive… des trente dernières années en Valais qui est relatée.

Enfin, dans le chapitre V - Variations, le photographe se montre observateur enjoué des détails du quotidien en focalisant sur l'animation des rues, des musées, des défilés, des stations balnéaires… La confrontation de ces problématiques permet, comme une variation sur un motif, de mettre en relief la diversité et l'originalité du traitement de chacune d'entre elles. Ces chapitres ne sont pas pour autant clos ; les frontières entre les différents thèmes ne sauraient être établies de façon formelle, rigide, en contradiction avec l'esprit même du photographe, qui prône l'ouverture, la liberté et ne refuse pas une certaine mixité des registres.

Le titre Incertain regard - Introspective d'un photographe de province choisi par Robert Hofer dit, sur un mode oscillant entre légèreté et gravité, son questionnement permanent. Comment porter un regard sur les autres ? Comment être témoin ? Comment saisir l'intensité des moments vécus ? Quelle distance adopter par rapport au sujet ? Comment rester pleinement soi-même tout en répondant à un travail de commande ? Ce sont là autant d'interrogations auxquelles il s'efforce de répondre avec honnêteté dans sa pratique quotidienne. Ce faisant, il invite le lecteur à l'accompagner dans sa quête, à s'interroger et, peut-être, à apporter ses propres réponses.

Jusqu'à aujourd'hui, Robert Hofer n'a jamais eu le loisir de se pencher sur ses photographies et de se livrer à ce travail de mémoire. Ce temps de pause privilégié lui permet de se réapproprier ses images, avec le désir de partager sa démarche réflexive et intérieure. Enfin, en se définissant comme un photographe de province, il témoigne une fois encore, non sans humour, de sa capacité à l'autodérision.

Afin d'appréhender au mieux la vocation et la carrière du photographe, l'ouvrage présente, en guise de prologue, des éléments biographiques essentiels à la compréhension des enjeux informatifs, artistiques et humains de son œuvre.

Julia Hountou, Suisse, février 2011

Extrait du texte de Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne", issu du catalogue Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.

Exposition Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, 02 juillet - 25 septembre 2011, Musée de Bagnes (Le Châble, CH), barrage de Mauvoisin (le 2e plus grand barrage voûte du monde) et sur les hauts de Verbier (CH). Sur papier, sur aluminium ou sur bâche, les photographies de Robert Hofer ont trouvé dans l’immensité et la splendeur du val de Bagnes (CH) un cadre à leur mesure.

Exposition Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, 19 janvier - 04 mars 2012, Galerie de la Grenette - Galerie de la ville de Sion (CH).


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Robert Hofer, Le Président français François Mitterrand avec Pascal Couchepin, Martigny, 15 septembre 1989

Robert Hofer, Le Président français François Mitterrand avec Pascal Couchepin, Martigny, 15 septembre 1989

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Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"

Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.

Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"

Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"

Robert Hofer / Incertain regard / Introspective d'un photographe de province, Ed. du Musée de Bagnes, 2011, 223 pages, 361 photographies.

Texte : Julia Hountou, "Robert Hofer ou le regard attentif d'un chroniqueur assidu de la vie valaisanne"


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ROME - VILLA MÉDICIS // ETC - REVUE DE L'ART ACTUEL

Julia Hountou February 17, 2011

Julia Hountou, “Rome - Villa Médicis - Pascal Gautrand”, ETC - Revue de l’art actuel, février - mai 2011,

pp. 75-76 : PDF

In Art Contemporain, Exposition, Performance, Publication, Résidence d'artiste Tags Julia Hountou, julia hountou, artist residency, résidence d'artiste, Villa Médicis, Villa Medici, Académie de France, Rome, Roma, Ministère de la culture, culture, fashion, couture, performance, vêtements, ETC, revue, art actuel, art, Pascal Gautrand

GINA PANE OU L'ART CORPOREL D'UNE PLASTICIENNE - PROPOS DE JACQUELINE CHAILLET & MARCEL COHEN RECUEILLIS PAR JULIA HOUNTOU

Julia Hountou March 16, 2006

Gina Pane ou l'art corporel d'une plasticienne - Propos de Jacqueline Chaillet et Marcel Cohen recueillis par Julia Hountou  

Dans la revue Chimères, 2006/3, n°62, pages 27 à 45.

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In art, Art Contemporain, Exposition, Exhibition, Histoire de l'art, Performance, Photographie, photographie, Publication, art corporel, Actions corporelles Tags Julia Hountou, julia hountou, history of art, Histoire de l'art, art history, Hountou Julia, GINA PANE, Gina Pane, art corporel, body art, Action, performance, Galerie Stadler, Paris, paris, Marcel Cohen, Jacqueline Chaillet, années 70, Publication, publication, Art, art contemporain, contemporary art, women support women, woman artist, women, woman, body, corps, blessure, Chimères, revue, revues, Revue des schizoanalyses, psychanalyse, Félix Guattari, Guattari, Gilles Deleuze, Deleuze, Deleuze Gilles

Gina Pane. Action Laure, 1977 © Galerie Isy Brachot, Bruxelles

GINA PANE - ENTRETIEN ENTRE CHRISTINE DUCHIRON-BRACHOT ET JULIA HOUNTOU

Julia Hountou July 1, 2005

Propos recueillis par Julia Hountou publié dans FLUX NEWS, n° 38, juillet-septembre 2005

Comment avez-vous découvert Gina Pane ?
J'ai découvert Gina Pane chez Christiane Germain, lors du vernissage de l'exposition L'oreille de Van Gogh, en 1976. Elle s'intéressait à l'art contemporain qu'elle collectionnait et exposait. En 1975, Rodolphe Stadler a présenté dans sa galerie de la rue de Seine l'exposition sur l'art corporel, organisée par François Pluchart. Les artistes exposés étaient Vito Acconci, Chris Burden, Dennis Oppenheim, Gina Pane, Michel Journiac, Urs Lüthi, Katharina Sieverding, Günter Brus, Otto Muehl, Hermann Nitsch, Rudolf Schwarzkogler, etc. Ayant moi-même ouvert ma galerie en 1975, à Bruxelles et désirant promouvoir l'art contemporain, j'ai présenté à mon tour, en 1977, l'art corporel en collaboration avec François Pluchart. C'est, selon moi, un mouvement qui a marqué le domaine artistique en influençant un grand nombre d'artistes contemporains. La plupart des artistes de cette époque étaient présents dans l'exposition : Michel Journiac, Urs Lüthi, Luigi Ontani, Jürgen Klauke, des artistes américains et allemands ainsi que Gina Pane. Depuis cette période, nous ne nous sommes plus quittées, elle et moi, jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Si j'ai exposé différents artistes de l'art corporel, Gina Pane est la seule qui ait fait une Action (Laure, le 28 avril 1977) dans ma galerie, parce qu'elle était pour moi une artiste très importante qui se distinguait par sa poésie et son exigence.

Qu'est-ce qui vous a touché, interpellé dans la démarche de Gina Pane ?
Beaucoup de choses. J'ai vite compris que c'était une artiste qui touchait à des problématiques essentielles. Sa façon d'utiliser son corps comme langage, comme expression était étonnante. Sa grande sensibilité aussi, son intelligence, sa justesse, son authenticité et sa spiritualité m'ont profondément marqué. Elle avait une conscience de la préciosité de la vie. Avec Gina, on parlait de la vie et de l'amour.

Quels rapports aviez-vous avec Gina Pane ? Y avait-il une grande complicité entre vous ?
Oui, nous étions proches. Nos rapports étaient basés sur la confiance, tant sur le plan du travail que sur le plan amical. Elle a beaucoup compté pour moi. Nous avions l'une pour l'autre, un grand respect et une profonde amitié. J'étais souvent dans ses confidences personnelles, artistiques et dans ses doutes. En 1979, elle a arrêté ses Actions parce qu'elle avait tout dit et ne voulait pas se répéter. Ce moment a été difficile car elle se posait beaucoup de questions quant au choix des matériaux et à sa manière d'exprimer sa créativité. Mais très vite, elle a trouvé un nouveau mode d'expression qu'elle a appelé ses Partitions. Cette transition a été passionnante à partager, à suivre, à vivre, mais parfois, douloureuse car elle a dû se battre pour s'imposer et se faire respecter. Le fait d'être une femme ne l'a pas aidée car elles étaient peu nombreuses à réaliser des performances. Nous avons lutté pour essayer de la faire reconnaître. Aujourd'hui, cela paraît peut-être évident, mais ça ne l'était pas de son vivant.

Vous souvenez-vous de bons moments passés avec elle, d'une ou deux anecdotes qui vous ont marqué ?
Tous les moments passés avec Gina étaient exceptionnels. Lors de son exposition en Allemagne (Petit Voyage. Oh ! Oh ! En couleurs – Partitions Actions, le 26 mars 1982, dans le cadre du festival Performance Zwei, au Künstlerhaus Bethanien – D.A.A.D., du 19 au 30 mars 1982), nous avons visité Berlin Est avant la chute du mur. Son regard sur cette ville était pertinent. Et quand je venais à Paris, nous nous arrangions pour nous voir. C'était impératif, nécessaire, indispensable. L'action Laure n'a fait que renforcer nos liens. Comme toujours, Gina a fait cette action avec toute son intelligence et sa finesse, en rapport avec le livre de Colette Peignot, la compagne de Georges Bataille, Laure. Celle-ci luttait pour la liberté, le respect et les droits de la femme. La connivence entre la démarche de Gina et l'écriture de Laure est manifeste. Sans être féministe, Gina souhaitait donner à la femme une ouverture et une possibilité d'accéder à sa propre créativité. Cette action me tient particulièrement à cœur pour des raisons personnelles. Elle est pour moi un hommage prémonitoire à ma fille Laure, qui avait le même prénom. Particulièrement moderne pour l'époque, Collette Peignot a été incomprise et en a beaucoup souffert. J'établie un lien avec ma fille qui a traversé la vie comme une étoile traverse le ciel. En plus, ma sœur est intervenue dans cette action. C'est la jeune fille aux cheveux blonds, habillée en blanc qui tient le plateau de fraises.

Gina Pane, Action Laure, 1977 © Galerie Isy Brachot, Bruxelles

Est-ce qu'avant de réaliser cette Action, Gina Pane vous en a parlé ?
Non, elle ne dévoilait pas son travail. Elle laissait à chacun la liberté d'interpréter et d'entrer dans son œuvre. La sachant perfectionniste, je lui faisais totalement confiance. Je la considérais comme un être érudit, et je n'avais aucune inquiétude quant à la profondeur et à la qualité de sa démarche. Elle travaillait énormément, lisait Artaud et Saint François d'Assise par exemple, qu'elle aimait beaucoup. En perpétuel questionnement, en constante recherche, elle avait toujours des petits carnets sur elle. Cette exigence ne l'empêchait pas d'être gaie et passionnée.

Ses Actions vous semblaient-elle lentes et longues ?
Même si ses performances pouvaient durer plus d'une heure, elles ne m'ont jamais paru longues. Et je n'en ai jamais ressenti d'ennui malgré leur lenteur. La richesse des images et les relations qu'elle établissait avec ses objets minutieusement choisis constituaient un puzzle qui me questionnait, m'interpellait véritablement. Dans l'Action Laure, je me souviens qu'assise sur un tabouret, elle se mouvait tel un pantin, et tapotait sa bouche en émettant des onomatopées ("aaah"). Elle illustrait ainsi l'incommunicabilité en tenant à la main un petit personnage articulé en bois. Cette scène était belle et forte.

Vous évoquez beaucoup la force de Gina Pane. Vous souvenez-vous de l'état dans lequel elle était avant et après son entrée en scène ?
À chaque fois, Gina logeait à la maison. Avant l'Action Laure, elle s'est habillée comme d'habitude avec sa chemise et son pantalon blancs. Elle avait besoin de se retirer pour se concentrer jusqu'au moment où elle entrait en scène, en état de quasi méditation. Après l'action, bien que fatiguée, elle répondait aux questions posées par le public, en restant attentive et disponible. Ensuite seulement, reconnaissant son épuisement, elle allait se reposer.

A l'issue de l'Action, Gina Pane se blessait la main avec une lame de rasoir. Est-ce que cela vous a heurtée ?
Cela ne m'a jamais heurtée. Cette femme dégageait une telle vérité et était tellement saine qu'il n'y avait rien d'ambigu. Sa démarche était si honnête que le fait de se blesser ne me dérangeait pas. La puissance de la signification des symboles qu'elle utilisait était troublante car son message résonnait en chacun de nous, en référence à un événement humain, social, culturel ou mondial. Elle était comme un "médium". A cette époque, la "blessure" de Gina était assez mal vécue. Pourtant, elle était toujours très délicate et avait un sens profond qui ne relevait pas d'un simple désir de se mutiler. Otto Muehl ou Hermann Nitsch par exemple, étaient selon moi, davantage dans l'excès.

Avez-vous le constat de l'Action Laure ?
Il me reste de l'Action Laure, le cahier que Gina m'a donné et qu'elle utilisait dans l'Action, ainsi que la lame de rasoir, la balle et l'avion. Sur deux pages du carnet, elle avait relevé des citations extraites des écrits de Laure qui ont été tâchées de son sang mais restent lisibles. Je possède aussi une des petites épingles amusantes que Gina portait toujours sur ses vêtements ainsi que la vidéo de l'Action qui n'a jamais été montrée.

Y avait-il une grande attention de la part du public ?
Ah oui ! Gina l'imposait par sa force et par sa présence. L'atmosphère de la galerie était électrique et l'intensité était redoublée par le silence, puisque comme dans la majorité de ses Actions, Gina ne parlait pas. Contrairement à d'autres performers de cette époque, elle dégageait une réelle puissance au cours de son Action semblable à un tableau qu'elle déroulait devant nous. Mystérieux, il nous interpellait par ses images, ses gestes et ses symboles qui faisaient sens. Rien n'était laissé au hasard. Gina avait comme d'habitude beaucoup préparé son action. Or, je me souviens qu'à un moment, un homme s'est levé en disant : "Mais qu'est-ce que cela signifie ? Quoi qu'il en soit, moi, je vais manger des fraises". Il a en effet mangé deux ou trois fraises qui se trouvaient dans l'assiette tenue par ma sœur. Cette petite anecdote apparaît dans la vidéo. Comme la tension était très soutenue, c'était pour lui qui était mal à l'aise, une façon de la faire redescendre. Si cet acte provocateur ou libérateur a fait rire certains spectateurs, Gina quant à elle, n'a pas été troublée et a continué son action en restant très concentrée. En fait, la provocation est tombée à l'eau. L'indifférence était la meilleure réaction qu'elle pouvait avoir.

Le public était-il homogène ?
Isy, mon mari et moi, partagions la galerie. Il occupait le rez-de-chaussée où il exposait des œuvres surréalistes de René Magritte, Paul Delvaux, et autres. J'occupais l'étage supérieur où je présentais des œuvres beaucoup plus avant-gardistes. Comme mon espace ne se prêtait pas bien à l'action de Gina, mon mari lui a proposé de la réaliser dans sa galerie. L'action n'a pas été tellement choquante pour le public qui venait par le bouche à oreille, mais nettement plus, pour les clients habituels qui n'étaient pas informés de ce qui allait se passait. En fait, la majorité du public connaissait déjà l'art corporel et avait entendu parler de Gina. Il était donc préparé et conscient de la qualité de son travail, même si la blessure restait impressionnante. Différentes personnalités très pointues de l'art contemporain et quelques collectionneurs étaient présents : Flor Bex alors directeur de l'ICC, les critiques d'art François Pluchart et Jean Dypréau, le collectionneur d'art contemporain Herman Daled, l'artiste Stefan De Jeager et Charles Hirsch un scientifique proche de Panamarenko. Je me demande si Michel Journiac n'avait pas fait le voyage. Jean-Pierre Van Tieghem journaliste à le R.T.B. qui avait beaucoup aimé l'Action Laure a voulu la rencontrer pour s'entretenir avec elle.

Parmi les actions de Gina Pane que vous avez vues, y en a t-il une que vous préférez ?
Parmi toutes ses actions, Laure est, comme je vous l'ai dit, celle qui m'interpelle le plus parce qu'elle fait résonance en moi par rapport à mon histoire personnelle et correspond au début d'une collaboration qui a duré jusqu'à la disparition de Gina. Elle est un lien entre elle et moi. Little Journey était aussi très belle, dans les contrastes chromatiques, dans la confrontation de l'Occident et de l'Orient. Cependant, j'adhère à la globalité de son œuvre qui a une véritable unité même si chaque action a son intérêt, sa singularité.

Vous avez insisté sur la spiritualité de Gina Pane. En effet, à la fin de sa carrière, ses œuvres sont explicitement spirituelles, même si cette démarche est déjà présente dès le début. Avez-vous perçu une progression de sa spiritualité au fur et à mesure de votre relation et de sa propre évolution ?
Dans Situation idéale, Gina est comme un "Christ", dans la verticalité et l'ouverture. Cependant, elle n'exprimait pas sa spiritualité par la parole, elle la démontrait dans sa manière d'exister, comme un être éveillé qui affirme sa lucidité et son regard aimant à l'égard des autres. Ses œuvres sur les martyrs ne sont jamais tombées dans la "bondieuserie". Sa rigueur et sa grande fermeté ne laissaient pas d'ambiguïté. La blessure comme ses dernières œuvres étaient des signes, des symboles, dans la pureté de leur signification première. Son discours artistique n'a jamais débordé ; il était d'une justesse intellectuelle et historique incroyable.

Pensez-vous souvent à Gina Pane ?
Oui, la qualité de son être me manque. Lorsqu'elle était malade, je venais la voir dans son atelier près de Beaubourg. Courageuse bien qu'alitée, elle restait joyeuse, pétillante et intelligente. Gina m'a alors raconté une très belle histoire. Pendant les vacances, elle et son amie Anne étaient dans le Midi de la France, où se produisait Julio Iglesias qu'Anne adorait. Pour lui faire plaisir, Gina lui a dit : "Tu veux voir Iglesias ? Eh bien, tu vas le voir". Avec le culot et l'aplomb qu'avait Gina, elle s'est fait passée pour une journaliste afin d'accéder à la conférence de presse. A un moment, elle s'est levée et lui a dit de sa voix forte, les pieds bien plantés dans le sol, les mains sur les hanches : "M. Iglesias, quelle est votre attitude par rapport à l'art ?" Sa question tranchait totalement avec celles que posaient les journalistes du cru. Voilà, c'est le cadeau d'anniversaire que Gina a fait à son amie qui était aux anges. Ça, c'était Gina ! Et un jour alors que je l'accompagnais à l'hôpital à la fin de sa vie, elle me dit cette phrase magnifique : "Tu vois, Christine, maintenant je suis embarquée dans un avion mais j'aurais bien aimé être dans celui d'à côté". Au-delà de la simple relation artiste/galeriste, nous avons eu des échanges très intenses. Nous n'avons malheureusement pas vendu beaucoup d'œuvres de Gina mais nous avons fait un autre travail qui lui a permis d'être connue. Dans ma vie de femme, de marchand, à tous points de vue, ce fut une rencontre vraiment importante, enrichissante, fondamentale.

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    • Feb 2, 2023 TURNER - THE SUN IS GOD - FONDATION PIERRE GIANADDA - TATE Feb 2, 2023
    • May 6, 2023 THE DEATH OF GIANTS - YINGFEI LIANG - SMART PROGRAMME May 6, 2023
    • Jun 1, 2023 C’ÉTAIT BIEN MIEUX APRÈS - LES BELLES DIVAGATIONS DE PLONK & REPLONK – BÉBERT Jun 1, 2023
    • Jul 16, 2023 LES ANNÉES FAUVES - FONDATION PIERRE GIANADDA - MUSÉE D'ART MODERNE DE PARIS Jul 16, 2023
    • Sep 29, 2023 LES SAISONS DE LA COULEUR - GÉRALDINE ES-BORRAT Sep 29, 2023
  • 2024 3
    • Feb 2, 2024 ANKER ET L'ENFANCE Feb 2, 2024
    • Apr 15, 2024 « LES MURMURES DE LA FORÊT - BAMBI REVISITÉ PAR L'ALLIANCE MAGIQUE DE MICHAËL CAILLOUX ET FRÉDÉRIQUE MORREL Apr 15, 2024
    • Sep 3, 2024 CÉZANNE - RENOIR - REGARDS CROISÉS Sep 3, 2024
  • 2025 2
    • Feb 20, 2025 FRANCIS BACON - PRÉSENCE HUMAINE Feb 20, 2025
    • Jun 29, 2025 DE REMBRANDT À VAN GOGH Jun 29, 2025
 

Prochaines expositions

Petit aperçu de la prochaine exposition « Jean Dubuffet », à la @fondationpierregianadda à partir du 3 décembre 2020, en collaboration avec le @centrepompidou 
Toujours un grand plaisir de collaborer avec @fondationpierregia
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Petit aperçu des émouvantes images d'archives découvertes par la photographe @stephaniemonteso lors de sa résidence en Valais. Son oeuvre photographique élabor&e
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, de journées à arpenter les villes « désertes » durant le confinement, e
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, de journées à arpenter les villes « désertes » durant le confinement, e
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WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, de journées à arpenter les villes « désertes » durant le confinement, e
#respect #humanity #humanrights #pain #family #equalrights #woman #memory #equality #womenempowerment #womanpower #womenrights #justice #noustoutes #rights #womensupportingwomen #womensupportwomen #feminism #feminist #greve #14juin2020 #14juin #women
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Je n’en peux plus de ces témoignages de femmes, en tous genres... Pas plus tard que cet après-midi, une amie me raconte qu’elle se fait « piétiner », rabaisser, mépriser... depuis plus de 4 ans par son mari 😡😡?
DERNIER JOUR ✨✨✨ pour s’immerger dans 🤩le magnifique univers 🤩de Magdalena Lamri, « Avant moi le déluge », Galerie @theatre_du_crochetan /
Curatrice : @julia_hountou 
@magdalena_lamri « La Rivière », 2014/20. Huile s

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@julia-hountou

Petit aperçu de la prochaine exposition « Jean Dubuffet », à la @fondationpierregianadda à partir du 3 décembre 2020, en collaboration avec le @centrepompidou 
Toujours un grand plaisir de collaborer avec @fondationpierregia
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
WORK IN PROGRESS🤩🤩🤩Petit aperçu des émouvantes images d'archives découvertes par la photographe @stephaniemonteso lors de sa résidence en Valais. Son oeuvre photographique élabor&e
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Je n’en peux plus de ces témoignages de femmes, en tous genres... Pas plus tard que cet après-midi, une amie me raconte qu’elle se fait « piétiner », rabaisser, mépriser... depuis plus de 4 ans par son mari 😡😡?
DERNIER JOUR ✨✨✨ pour s’immerger dans 🤩le magnifique univers 🤩de Magdalena Lamri, « Avant moi le déluge », Galerie @theatre_du_crochetan /
Curatrice : @julia_hountou 
@magdalena_lamri « La Rivière », 2014/20. Huile s
✨🤩✨DERNIERS JOURS POUR VOIR L’EXPOSITION de @magdalena_lamri ✨🤩✨ « Avant moi, le déluge » à la Galerie du @theatre_du_crochetan - Curatrice : @julia_hountou - du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h (entrée
@stephaniemonteso @smartprogramme @theatre_du_crochetan
Une résidence qui touche à sa fin avec une série photographique qui prend forme. Après plusieurs séjours en montagne confrontée à la force de la nature, des journées passées à la déco
« LA CONFIANCE, C’EST LA BONTÉ DES AUTRES QUI ME LA DONNE, AINSI QUE LA BEAUTÉ DE LA NATURE.
IL Y A DES MALHEURS TERRIBLES, MAIS ÉGALEMENT DES JOIES CÉLESTES SUR CETTE TERRE. » @christian_bobin
🌞🌸🦋🌿🌺🌞Exposition 📷✨ « What is love? » de la photographe ✨📷✨suisse @brigittelustenberger ​ représentée par @christopheguyegalerie visible au parc de la Torma : Route de Morgins, 1870 @montheysans (CH)
Parking à pr
Au cours de sa résidence de trois mois au @theatre_du_crochetan, à Monthey (CH), dans le cadre du programme SMArt (FDDM), la photographe colombienne @stephaniemonteso (29 ans) a exploré plusieurs thèmes liés à la nature. A travers des albums de
/GALERIE DU CROCHETAN (CH) / La Galerie est ouverte et l'exposition "Avant moi, le déluge" de l'artiste @magdalena_lamri est encore visible, avant de « s’envoler » pour New York ✨
On se réjouit de vous y accuei

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